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En rentrant, je trouvai madame Leblanc qui me guettoit: elle m'avertit que M. de Vignoral m'avoit demandé plusieurs fois avec humeur; qu'il étoit même monté dans mon appartement, et que lorsqu'il étoit descendu, il paroissoit fort en colère. Je sentis combien j'avois eu tort de ne pas fermer mon bureau, puisque cette négligence lui avoit donné la certitude que je n'avois encore rien fait.

M. de Vignoral me fit appeler si matin, que j'étois encore au lit quand on vint me dire qu'il me demandoit. Je me levai

Qui faut-il croire? Ainsi que M. de Vignoral, Philippe m'avoit assuré que mon éducation étoit manquée: mais Philippe avoit détaillé ses raisons, et elles me paroissoient sans réplique. Je me regardois, je me comparois

À dîner, M. de Vignoral me demanda si j'avois travaillé. «Beaucoup, monsieur, lui répondis-je. Eh bien! allez au spectacle ce soir; il est naturel qu'

Nous allâmes nous promener dans Paris; en visitant les beaux monumens que renferme cette capitale, je perdis en grande partie le désir de la quitter. Quand nous rentrâmes, le domestique de M. de Vignoral me dit qu'il étoit venu quelqu'un me demander. «Moi? Oui, monsieur, Vous êtes bien sûr que c'est moi qu'on est venu demander? Oui, monsieur. Sous quel nom? Sous le vôtre, sous celui de Frédéric.

«Quoi! Philippe, vous voulez que je sacrifie la réputation de madame de Vignoral? Malgré ses torts, je ne m'y résoudrai jamais

«Voici, mademoiselle, lui dit M. de Vignoral, le jeune homme dont je vous ai parlé; il a l'esprit sérieux, et j'espère que vous n'aurez qu'

Philippe me quitta. Notre conversation, les événemens de la journée, le sourire de la prétendue de M. de Vignoral, mon souper chez madame de Sponasi, chassèrent bien long-temps le sommeil, et firent naître en moi tant de réflexions, que je me levai vieilli d'une année. On ne devroit compter le temps que par l'expérience qu'il procure. Que de gens alors resteroient toujours jeunes! La rupture.

J'en profitai en effet. Du double fardeau dont m'avoit chargé M. de Vignoral, je sentis que je pouvois sans crainte retrancher la moitié. Je me promis de laisser l

M. de Vignoral étoit gentilhomme, mais si pauvre, qu'il auroit été obligé de conduire une charrue, si un prélat n'eût fourni aux frais de son éducation. Il se distingua dans ses études. Arrivé