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Elle les mérite! continua Da. Victorina, comme si elle n'avait pas entendu ce qu'avait dit le P. Salvi. Cette femme est très insolente! A l'église, elle n'a fait que me regarder; on voit bien ce qu'elle est; j'avais envie de lui demander ce que j'avais de curieux sur la figure, mais qui donc se salirait

Capitan Tiago, suivi de la tante Isabel, descendit en courant les escaliers pour recevoir les nouveaux arrivés. C'étaient le docteur D. Tiburcio de Espadaña, sa dame, la doctora Da. Victorina de los Reyes de de Espadaña et un jeune Espagnol de physionomie sympathique et d'aspect agréable.

Il n'a pas inventé la poudre, ajouta Laruja. Comment, vous aussi, señor de Laruja! reprocha mielleusement Da. Victorina, tout en s'éventant. Comment le pauvre homme aurait-il inventé la poudre puisque, si ce que l'on dit est vrai, les Chinois en fabriquaient déj

La vieille sorcière est descendue avec un fouet pour nous frapper et celui-ci, celui-ci s'est laissé insulter... un homme! Tiens! dit Sinang, on s'est battu et nous n'avons rien vu! L'alférez a brisé les dents du docteur! ajouta Victorina.

Maria Clara, pâle comme la cire, se mit sur son séant, ses grands yeux effarés regardèrent son père, Da. Victorina et Linares. Celui-ci rougit, Capitan Tiago baissa la tête, mais la doctoresse ajouta: Rappelle-toi bien ce que je te dis, Clarita, ne te marie jamais

Le Dr. De Espadaña était stupéfait des vertus du sirop de guimauve et de la décoction de lichen, prescriptions qu'il n'avait pas variées. Da. Victorina était si contente de son mari que, celui-ci ayant un jour marché sur la queue de sa robe, elle ne lui appliqua pas son code pénal ordinaire en lui arrachant la denture, mais se contenta de lui dire: Si tu n'étais pas boiteux tu m'écraserais jusqu'

La plus grande partie de nos connaissances s'y retrouvaient: le P. Sibyla, le P. Salvi, parmi divers franciscains et dominicains, le vieux lieutenant de la Garde civile, plus sombre que jamais; l'alférez racontant pour la millième fois sa victoire, regardant tout le monde par dessus les épaules, se croyant un Don Juan d'Autriche, maintenant qu'il est lieutenant avec le grade de commandant; De Espadaña qui le regarde avec respect et crainte et esquive ses regards; Da. Victorina qui ne peut le voir sans colère. Linares n'était pas arrivé encore car, comme personnage important, il devait se faire attendre. Il y a des êtres si candides qu'une heure de retard suffit

Victorina en pleine poitrine; elle se retroussa, ferma les poings et hurla: Descendez donc, vieille truie, que je casse cette figure malpropre! Maîtresse de tout un bataillon, prostituée de naissance! Rapidement la Méduse disparut de la fenêtre; plus rapidement encore on la vit descendre en courant, agitant le terrible fouet de son mari.

Près d'elle étaient ses deux amies et Andeng tenant une branche de lis. De Espadaña lui prit le pouls, examina la langue, fit quelques questions et hochant la tête: E... elle est malade, mais cela peut se guérir! Da. Victorina regarda l'assistance avec orgueil, mais le praticien ordonnait: Du lichen avec du lait pour le matin, du sirop de guimauve, deux pilules de cynoglosse!

Le timide Linares était inquiet et triste. Il venait de recevoir une lettre de Da. Victorina dont nous corrigeons un peu l'orthographe afin de la rendre intelligible: «Estimé cousin: Je veux savoir avant trois jours si tu as été tué par l'alférez ou bien lui par toi. Je ne veux pas qu'un jour de plus s'écoule sans que cet animal soit puni. Si, passé ce délai, tu ne l'as pas encore provoqué, je dis