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Mis à jour: 7 juin 2025
Non, laissez-moi vous dire, c'est moi qui serais compromis.... Vous avez vu la maison. Tous bourgeois, et d'une moralité! même, entre nous, ils raffinent trop. Jamais un mot, jamais plus de bruit que vous ne venez d'en entendre.... Ah bien! monsieur Gourd irait chercher monsieur Vabre, nous serions propres tous les deux! Mon cher, je vous le demande pour ma tranquillité: respectez la maison.
Il regardait sous la table. La jeune fille le montra d'un signe; mais madame Josserand eut un geste, comme pour déclarer qu'on le ferait disparaître. Et Berthe murmura: C'est donc monsieur Vabre, décidément? Oh! ça m'est égal.... Dire pourtant qu'on ne m'a pas gardé un sandwich!
Ce sont les Vabre, murmura Trublot, en se penchant vers son nouvel ami. Auguste, le grand, celui qui a une figure de mouton malade, est le fils aîné du propriétaire: trente-trois ans, toujours des maux de tête qui lui tirent les yeux et qui l'ont empêché autrefois de continuer le latin; un garçon maussade, tombé dans le commerce.... L'autre, Théophile, cet avorton aux cheveux jaunes,
Parbleu! la culbute de ce grand serin de Vabre était fatale. Sa femme mangeait tout... Puis, nous sommes ici
Même cette manoeuvre était une preuve qu'il ne devait pas exister de testament; et les regard des Vabre allaient furtivement
La famille est avertie? dit le docteur Juillerat. Mon Dieu! non, murmura Clotilde. J'ai reçu un tel coup!... Ma première pensée a été d'envoyer monsieur chercher mon mari. Duveyrier lui jeta un nouveau regard. Maintenant, tous deux s'entendaient. Lentement, il s'approcha du lit, examina M. Vabre, étendu dans sa raideur de cadavre, et dont le masque immobile se marbrait de taches jaunes.
Les obsèques de M. Vabre eurent lieu seulement le surlendemain. Duveyrier avait quand même ajouté aux lettres de faire-part les mots: «muni des sacrements de l'
A la même minute, tout un drame se passait chez les Josserand. La soirée des Duveyrier où ils se rendaient, allait, dans l'esprit de la mère, décider du mariage de Berthe et d'Auguste Vabre. Celui-ci, vivement attaqué depuis quinze jours, hésitait encore, travaillé de doutes évidents sur la question de la dot. Aussi, madame Josserand, pour frapper un coup décisif, avait-elle écrit
Alors, montant, avec lenteur, il nomma les locataires. A chaque étage, il y avait deux appartements, l'un sur la rue, l'autre sur la cour, et dont les portes d'acajou verni se faisaient face. D'abord, il dit un mot de M. Auguste Vabre: c'était le fils aîné du propriétaire; il avait pris, au printemps, le magasin de soierie du rez-de-chaussée, et occupait également tout l'entresol. Ensuite, au premier, se trouvaient, sur la cour, l'autre fils du propriétaire, M. Théophile Vabre, avec sa dame, et sur la rue, le propriétaire lui-même, un ancien notaire de Versailles, qui logeait du reste chez son gendre, M. Duveyrier, conseiller
Mais, du coup, madame Josserand retrouva son énergie. Hein? quoi? se déshabiller! et pourquoi donc? est-ce qu'ils n'étaient pas honnêtes, est-ce que leur alliance n'en valait pas une autre? Le mariage se ferait quand même, ou elle crèverait plutôt. Et, rapidement, elle distribua les rôles: les deux demoiselles reçurent l'ordre d'être très aimables pour Auguste, de ne plus le lâcher, tant qu'il n'aurait pas fait le saut; le père avait la mission de conquérir le vieux Vabre et Duveyrier, en disant toujours comme eux, si cela était
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