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Ils voyagèrent ainsi pendant plus d'une semaine, traversant les cantons les moins fréquentés, et suivant des sentiers et des chemins détournés, pour éviter les grandes villes. Il ne leur arriva rien de remarquable, quoiqu'ils rencontrassent de temps en temps des hordes vagabondes de Bohémiens, qui les respectaient parce qu'ils avaient pour guide un homme de leur caste; des soldats traîneurs, ou peut-être des bandits, qui les trouvaient trop bien armés pour oser les attaquer, ou les détachemens de maréchaussée, comme on appellerait aujourd'hui les hommes qui les composaient, et que le roi, qui employait le fer et le feu pour guérir et cicatriser les plaies du royaume, mettait en campagne pour détruire les bandes déréglées par lesquelles la France était infestée. Ces soldats de police laissèrent passer sans difficulté les voyageurs et leur escorte, en vertu d'un passeport que le roi avait remis lui-même

Le lendemain, nous partîmes de grand matin. C'était le 2 décembre; la fièvre me reprit, j'éprouvais de grandes lassitudes dans les cuisses, de sorte qu'au bout d'une heure de marche, je me trouvais encore en arrière du régiment. Quelque temps après, je traversai un petit village se trouvaient beaucoup de traîneurs, mais je le passai sans m'arrêter. Un peu plus loin, j'en rencontrai plusieurs milliers, arrêtés autour de quelques maisons, occupés

Pendant ce temps, des masses de traîneurs nous avaient dépassés, mais beaucoup d'autres, ainsi que l'arrière-garde, étaient encore derrière nous. On entendait encore, par intervalles, quelques coups de canon qui semblaient nous annoncer le dernier soupir de notre armée. Enfin nous arrivâmes

Deux revenants. Ils avaient raison tous les deux. Robert Macaire et Bertrand, déguisés en traîneurs de brettes du temps de Louis XIV, en spadassins affamés et râpés, n'auraient point eu d'autres tournures. Macaire, cependant, prenait en pitié son collègue, dont il apercevait seulement le profil perdu derrière le collet de son pourpoint, relevé pour cacher la trahison de la chemise absente.

Dans la nuit du 27 au 28, le désordre cessa par un désordre contraire. Les ponts furent abandonnés, le village de Studzianka attira tous ces traîneurs; en un instant il fut dépecé, il disparut, et fut converti en une infinité de bivouacs. Le froid et la faim y fixèrent tous ces malheureux. Il fut impossible de les en arracher. Toute cette nuit fut encore perdue pour leur passage.

Déplorant alors la téméraire obstination des jours de Moskou, et la funeste hésitation de ceux de Malo-Iaroslavetz, ils comptent leurs malheurs. Ils ont perdu depuis Moskou tous leurs bagages, cinq cents canons, trente et une aigles, vingt-sept généraux, quarante mille prisonniers, soixante mille morts: il ne leur reste que quarante mille traîneurs sans armes et huit mille combattans.

En même temps, les deux autres passages avaient été reconnus; tous avaient été trouvés fortement observés. Il s'agissait donc de tromper et de déplacer l'ennemi. La force n'y pouvait rien. On essaya la ruse: c'est pourquoi, dès le 24, trois cents hommes et quelques centaines de traîneurs furent envoyés vers Oukoholda, avec instruction d'y ramasser

En effet, ils allaient enlever derrière l'armée nos blessés et nos maraudeurs. Cinq cents traîneurs tombèrent bientôt entre leurs mains. Il est vrai que quelques soldats français, arrêtés ainsi, feignirent de prendre parti parmi ces Cosaques; ils les aidèrent

Heureusement, quelques pelotons que rallia Davoust, et l'apparition d'une autre troupe de ses traîneurs, attirèrent l'attention des Russes. Mortier en profite. Il ordonne aux trois mille hommes qui lui restent, de se retirer pas

«Quand il arriva, dit-il, les bandes de traîneurs qu'en s'avançant l'armée laissa derrière elle, avaient comme enveloppé Smolensk de terreur et de destruction. On y mourait de faim comme sur la route. Lorsqu'un peu d'ordre avait été rétabli, les Juifs seuls s'étaient d'abord offerts pour fournir les vivres qui manquaient.