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Mis à jour: 22 juin 2025


Chez M. Gillenormand la douleur se traduisait en colère; il était furieux d'être désespéré. Il avait tous les préjugés et prenait toutes les licences. Une des choses dont il composait son relief extérieur et sa satisfaction intime, c'était, nous venons de l'indiquer, d'être resté vert galant, et de passer énergiquement pour tel. Il appelait cela avoir «royale renommée». La royale renommée lui attirait parfois de singulières aubaines. Un jour on apporta chez lui dans une bourriche, comme une cloyère d'huîtres, un gros garçon nouveau-né, criant le diable et dûment emmitouflé de langes, qu'une servante chassée six mois auparavant lui attribuait. M. Gillenormand avait alors ses parfaits quatrevingt-quatre ans. Indignation et clameur dans l'entourage. Et

Je trouvai Jadin aussi bien qu'il était permis de le désirer; il avait renvoyé son médecin, en lui donnant trois piastres et en l'appelant vieil intrigant. Le médecin, qui ne parlait pas français, n'avait compris que la partie de la harangue qui se traduisait par la vue, et avait pris congé de lui en lui baisant les mains.

Elle consentit. Assis près d'elle, Maurice l'écouta. La musique docile traduisait encore son rêve. Elle disait plus douloureusement l'irrémédiable du passé, l'impuissance

«Il nous faut un capitaine général!...» Ce cri, qui traduisait si bien la pensée des bourgeois armés, courut de bouche en bouche, se fortifia, s'enfla. «Guise! Guise! Guise, capitaine général! «A la messe les huguenots

» Isabelle est ici? m'écriais-je avec une sorte de certitude. »On me regardait. Ma physionomie traduisait une angoisse que mes amis traduisaient en jalousie. Jaloux, moi! Ah! j'y songeais bien! La pensée d'une faute de mon Isabelle n'avait même pas effleuré mon esprit. Je la respectais, je la vénérais, en un mot, je l'aimais; donc, je croyais en elle.

Bel-Kassem, qui traduisait fidèlement les paroles du narrateur, ne put

Le capitaine Ethier leur expliqua le but de sa mission, et leur parla longuement en français et en Anglais; le Capt. Cunningham traduisait en cris les paroles du Capt. Ethier. Ce dernier leur assura qu'ils ne couraient aucun danger

Ce contraste traduisait le secret de son caractère. Tout aussi exclusif que la marquise d'Arlange, il avait marché avec son siècle, ou du moins il paraissait avoir marché.

CADIO. Je ne suis pas devenu vindicatif, je suis resté inexorable, ce n'est pas la même chose. J'ai été craintif, on m'a cru doux,... je ne l'étais pas. Je haïssais le mal au point de haïr les hommes et de les fuir. Dieu ne m'avait donné qu'une joie dans la solitude, un verbe intérieur qui se traduisait par la musique inspirée que je croyais entendre, quand mon souffle et mes doigts animaient un instrument rustique et grossier. J'ai rêvé, dans ce temps-l

Comme il arrive presque toujours aux époques de querelles religieuses, la diversité des opinions pénétra dans les familles, et celle de Pirckheimer, jusqu'alors parfaitement unie, fut bientôt troublée. Bilibalde avait deux sœurs, l'une, nommée Charitas, était abbesse du couvent de Sainte-Claire de Nuremberg, dans lequel l'autre vivait simple religieuse, avec une des filles de son frère. Agité par les doctrines des réformateurs, le couvent n'était plus la maison de l'obéissance et de la prière. Bilibalde avait fait l'éducation de ses sœurs, il leur avait appris le latin, qu'elles écrivaient fort correctement et même avec élégance, et il entretenait avec elles une correspondance qui a été publiée dans ses œuvres . Les lettres de Charitas donnent une haute idée de son instruction, et montrent qu'elle avait un goût très-vif pour les ouvrages de l'antiquité grecque ou latine, particulièrement pour les traités de Plutarque, que son frère traduisait en latin pour elle. Néanmoins, tout en lisant les auteurs profanes, elle restait scrupuleusement soumise

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