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Les phrases tombaient sur Otto comme des soufflets. Il était livide, l'insolence de son sourire un moment tombée, la lèvre tremblante un peu. Mais il se contint: Qu'est-ce que tu veux?... Quand on s'ennuie!... Et si tu savais comme je m'ennuie!... Je t'avertis d'ailleurs que tout ce que tu viens de dire est fort exagéré... Mais, enfin, puisque tu sais tout, et même un peu plus qu'il n'y en a, tire-moi de l

L'ancien homme de loi, de son côté, se disait in petto: Ah! chat-tigre, tire-moi les marrons du feu, et nous verrons si tu les croques! Le surlendemain, approchant midi, Me Bouginier franchissait le seuil du Grand-Hôtel.

Je blâme ici plus de gens qu'on ne pense. Tout babillard, tout censeur, tout pédant Se peut connaître au discours que j'avance. Chacun des trois fait un peuple fort grand: Le créateur en a béni l'engeance. En toute affaire ils ne font que songer Aux moyens d'exercer leur langue. Eh! mon ami, tire-moi du danger, Tu feras après ta harangue. Le coq et la perle

Les Manès frissonnants, les pâles Zoroastres Voyaient deux grandes mains qui déplaçaient les astres Sur le noir échiquier. Songe horrible! le bien, le mal, de cette voûte Pendent-ils sur nos fronts? Dieu, tire-moi du doute O sphinx, dis-moi le mot! Cet affreux rêve pèse

Au contraire, s'ils figurent dans les chansons, les couplets qu'on leur adresse sont du genre de celui-ci, qui vient de la Haute-Bretagne: Quand ces beaux menuisiers s'en iront d'Moncontour, Les filles de Moncontour seront sur les remparts, Toujours en regrettant ces menuisiers charmants Qui leur ont tant donné de divertissements, Sur l'air de tire-moi le pied, Sur l'air de lâche-moi le bras, Sur l'air du traderidera, Tra la la.

Tire-moi de ce péril, si tu ne veux que je me trouve dans de beaux drapsChapitre XLIX Qui traite du gracieux entretien qu'eut Sancho Panza avec son seigneur don Quichotte

A ces mots, la peur saisit Nicolas. Jésus Dieu! dit-il, tire-moi de ce mauvais pas, mon garçon; tu connais ce pays que j'ai quitté depuis quinze ans, de sorte que tu as plus de défense que moi. Donne-moi ton oie et prends mon cochon. Diable! fit le jeune garçon, je joue gros jeu; cependant, je ne puis laisser un camarade dans l'embarras.

Elle m'a chassé de sa chambre, et voulait envoyer chercher sur-le-champ des chevaux de poste et quitter une maison elle se disait insultée et opprimé. Eugénie s'est efforcée de la calmer, et une violente attaque de nerfs qui cette fois est, je crois, bien, réelle, est venue terminer le différend. Elle est au lit maintenant, et Eugénie passera la nuit auprès d'elle; moi je me hâte de t'écrire, parce que je crains que demain la force et la volonté ne lui reviennent de partir, et je ne veux pas la laisser s'en aller ainsi toute seule avec cette petite soubrette, qui m'a l'air, par parenthèse, d'une sournoise très-rouée. Je ferai mon possible pour lui persuader de t'attendre; mais, pour Dieu! tire-moi bien vite de cet embarras. Ne me fais pas de reproches, car tu vois que j'ai agi pour le mieux, et que je ne suis pas responsable de ce qui arrivera désormais; si elle veut partir, faire quelque folie, se laisser enlever, que sais-je? puis-je la mettre sous les verrous? Je ne le cache pas qu'elle a la tète perdue; dans l'indignation que m'inspirait sa résistance