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Souvent, pendant ces longues promenades, nous rencontrions des pauvres, et la petite Thérèse était toujours chargée de leur porter l'aumône; ce qui la rendait bien heureuse. Souvent aussi, mon bon père, trouvant la route un peu longue pour sa petite reine, la ramenait au logis,

Alors la raison lui revint, et, embrassant ce squelette, il lui dit: «Je t'aime mieux ainsi; au moins, tu es quelque chose qui a vécu, tandis que j'étais épris d'une pierre qui n'a jamais eu conscience d'elle-mêmeJe ne comprends pas, dit Thérèse.

Mais, tout en restant chez moi, je n'en suis pas moins de pensée près de Thérèse; cependant, j'ai encore un tel empire sur moi-même, que je laisse passer trois et quatre jours sans la voir; c'est que son seul souvenir me procure une flamme suave, une lumière, une consolation de vie; ô courte peut-être, mais divine douceur! et c'est ainsi que j'échappe

C'est de la valencienne, n'est-ce pas? cette garniture. Maman a été indisposée, ce matin. J'ai bien craint de ne pouvoir venir, ainsi que je vous l'avais promis. Avez-vous vu la poupée de Thérèse? Elle a un trousseau magnifique. Est-ce

Un tendre ami me disait dernièrement: «Si vous avez écrit le Jongleur de Notre-Dame avec la foi, vous avez écrit Thérèse avec le cœur. Rien ne pouvait être pensé plus simplement et me toucher davantage. Je reprenais, ce matin, le cours de Mes Souvenirs, quand j'appris une nouvelle qui me navra: la mort d'une amie de mon enfance, Mme Maucorps-Delsuc!

Laurent excusait ses torts dans le passé par un raisonnement très-spécieux. Thérèse, disait-il, l'avait gâté dans le principe par trop de douceur et de résignation. Si, dès sa première ingratitude, elle se fût montrée offensée, elle l'eût corrigé de la mauvaise habitude, contractée avec les mauvaises femmes, de céder

Je contemple la campagne... La nuit est sereine et tranquille, et la lune se lève derrière la montagne. O lune! lune amie! peut-être, en ce moment, laisses-tu tomber sur le visage de Thérèse un de ces rayons sympathiques semblable

Laurent revint parfois, le soir, tous les deux ou trois jours. Il restait dans la boutique, causant avec Mme Raquin pendant une demi-heure. Puis il s'en allait, sans avoir regardé Thérèse en face. La vieille mercière le considérait comme le sauveur de sa nièce, comme un noble coeur qui avait tout fait pour lui rendre son fils. Elle l'accueillait avec une bonté attendrie.

Oh! madame, commença Thérèse entrant dans son sujet, l'idée de faire passer mon mari, tel que vous le connaissez, pour un brasseur d'affaires, capable de ruiner ou d'enrichir les autres, cette idée-l

Adieu, cependant, adieu, Lorenzo; j'écris ton nom et je te salue avec une tendresse et une superstition que je n'ai point encore éprouvées... Oh! oui, nous nous reverrons, il me serait trop cruel de mourir sans te revoir et te remercier pour toujours... Et toi, Thérèse... Mais, puisque mon malheureux amour te coûterait ton repos et ferait le malheur de ta famille... adieu!... je fuis sans savoir m'entraînera mon destin; que les Alpes, que l'Océan, qu'un monde entier, s'il est possible, nous sépare!....