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Mis à jour: 21 mai 2025
Enfin, les Tanala ne présentent pas avec les Antaimorona et les Betsimisaraka le même contraste violent qu'avec les Betsileo. Du côté de Bekatra et de Sahasinaka, ils se sont façonnés au contact de populations plus douces et plus civilisées; d'autre part, l'Antaimorona et le Betsimisaraka de l'ouest ont subi l'influence de leurs rudes et belliqueux voisins. Il en résulte que l'on descend sans brusque transition, de Fort-Carnot
De ce rapide examen de la vie des Tanala, de la façon dont ils se parent ou se tatouent, de la manière dont ils ornent leurs maisons, du soin et de la perfection qu'ils apportent dans certains travaux, on peut conclure qu'ils ne sont pas dénués de goût, et qu'ils ont une certaine notion du beau.
Comme on le voit, les fanafody des Tanala sont très variés, et on les emploie en une foule de circonstances.
L'ombiasa joue donc un grand rôle dans la société tanala. Le sikidy lui révèle les actes, les intentions, les pensées de ceux qui le consultent. Souvent même, il n'a pas besoin d'y avoir recours pour deviner la cause des maladies. Si, par exemple, le jour de l'alahamaly, un malade ou une femme stérile entrent dans sa case, en heurtant leur pied droit contre leur talon gauche, c'est le mécontentement de leur père qui est cause de la maladie ou de la stérilité; si, au contraire, ils avaient heurté leur pied gauche contre leur talon droit, la cause de leurs infortunes serait due au mécontentement de leur mère. Mais ce sont surtout les amulettes, les panafody, qui constituent pour les ombiasa une source de puissance et de richesse. Ces amulettes sont de simples baguettes de bois; elles ont la vertu magique de procurer des femmes, de faire trouver des ruches, de permettre le vol en toute sécurité, de préserver des coups de fusil, de protéger contre les maladies et contre les fausses accusations. Aussi les mpisikidy les vendent-ils très cher. Les Tanala crédules les achètent en toute confiance, et les gardent pieusement dans des cornes qu'ils portent
Les Tanala ont une façon précise et toute spéciale de décompter le temps. Ils le divisent en cycles de douze ans, en années de douze mois et en mois lunaires de douze semaines de deux ou trois jours chacune. Les mois ont chacun 4 semaines de 3 jours, et 8 semaines de 2 jours.
Ces choeurs étranges, cette puissante musique se font entendre dans toutes les grandes circonstances: cérémonies de la salamanga et de la circoncision, arrivée d'un chef dans un village, mort d'un personnage influent. Mais la musique n'a pas toujours ce caractère collectif. Accroupi sur une natte, le Tanala pince la corde d'un arc et en tire les sons d'une cithare, tout en agitant des graines ou du sable dans une boîte en feuilles de vakoa. Quelquefois aussi il joue du lokanga, violon primitif dont une citrouille forme la caisse sonore. Mais la plupart du temps il préfère la flûte ou le valiha. Le valiha est un cylindre de bambou dont l'écorce est soulevée suivant les génératrices, de façon
Les Tanala qualifient de fady les animaux qu'ils s'abstiennent de tuer ou de manger, les arbres qu'ils se gardent bien d'abattre, les sentiers où ils évitent de passer, les actions qu'ils ne peuvent commettre, les jours où certaines pratiques sont défendues. Pour les zafirambo, la viande du porc, du sanglier, de l'anguille et de tous les animaux qu'ils ne tuent pas de leur propre main est fady.
La musique est l'accompagnement indispensable de la danse. Les Tanala se servent tantôt d'une grosse caisse, tantôt de deux tambours, l'un au son grave, l'autre au son plus aigu. Souvent même ils se contentent d'un gros bambou placé horizontalement sur quatre pieux en croix. Avec des morceaux de bois, ils le frappent
La reproduction des attitudes, des gestes familiers de l'homme et du vol de certains oiseaux constitue un autre caractère des danses tanala. Ici des danseurs tournent en s'appuyant alternativement sur le sol avec chaque main; l
Comme on le voit, le Dieu des Tanala est encore primitif; il est fait
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