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Mis à jour: 21 mai 2025


Dans la cérémonie de l'échange du sang, ou vahi-ra, deux Tanala se font une légère incision sur la poitrine et se boivent mutuellement quelques gouttes de sang en prononçant des imprécations et des formules sacrées. Ils sont dès lors «frères de sang», se doivent aide et assistance, et se considèrent comme aussi unis que par les liens de la nature.

Pour compter le temps, les ombiasa se servent d'une lamelle de bambou percée de 28 trous, groupés par trois et par deux dans l'ordre des semaines. Une cheville, déplacée chaque jour, complète ce calendrier perpétuel. Malheureusement, les devins oublient souvent de la déplacer, et il en résulte dans l'appréciation du temps un manque de concordance complet entre les diverses tribus tanala.

Les transformations de l'âme peuvent encore être différentes. Elle vient habiter parfois dans le corps du vorondreha, sorte de gros faucon que les Tanala s'abstiennent de tuer, et dont le cri présage pour eux soit le décès d'un roi, soit une guerre future. À sa mort, cet oiseau se transforme en ces légers tourbillons de vent, vara, qui entraînent

Les outils et les armes des Tanala témoignent d'une habileté qui ne se manifeste ni dans leurs vêtements, ni dans leur parure, ni dans leur habitation. Leurs haches ont une forme légère et élégante, elles sont forgées avec beaucoup de soin, et parfaitement emmanchées. Leurs sagaies sont bien effilées; leur fer avec sa nervure imite la feuille de laurier, la hampe se termine par un talon. Leurs boîtes

L'opposition est donc complète entre le pays betsileo et le pays tanala. C'est que la montagne et la forêt ont mis de tout temps entre eux une barrière infranchissable. Les deux routes aujourd'hui les plus fréquentées, de Vinanitelo

Les Tanala donnent

Les idées des Tanala sur la vie future, sont lourdes de conséquence. La terre n'appartient pas seulement aux vivants, elle appartient également aux morts. Le mot karazan-tany ne signifie pas simplement le pays dorment les aïeux, il signifie encore le sol les âmes des défunts continuent

C'est encore sur terre que l'âme habite après la mort. Aussi, dès son vivant, le Tanala se préoccupe de son tombeau. Il le veut dans telle vallée, parce qu'autrefois il y a trouvé du miel en abondance, et que plus tard, son âme y pourra butiner sans trêve. Il le veut dans telle forêt, parce que les plantes y répandent leur parfum, ou s'y couvrent d'une blanche floraison.

Les Tanala ne sont pas plus soucieux de leur habitation que de leurs vêtements. Ils se contentent de cases carrées d'environ 3m50 de côté, et composées d'une seule pièce. Les murs latéraux ont au maximum 2 mètres de hauteur, le faîte du toit s'élève en moyenne

Si les ombiasa sont les dépositaires des croyances les plus grossières, il faut pourtant reconnaître qu'ils possèdent quelques rudiments d'une science primitive. Ils sont d'abord des astrologues. Les Tanala ne connaissent guère les étoiles; pourtant, ils ont donné le nom de Zohora

Mot du Jour

sainte-rose

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