Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 27 juin 2025


L’ordre était revenu, les cendres refroidies, et l’on n’entendait plus parler de maladie. Mais la ville d’abord resta comme écrasée. Les bourgeois remâchaient leur peur. Ils tâtaient du pied le terrain; ils n’étaient pas encore certains d’être dessus, et non dessous. Le plus souvent, ils se terraient, ou dans la rue, ils détalaient, rasant les murs l’oreille basse et la queue entre les jambes. Ah! l’on n’était pas fier, on n’osait presque pas se regarder en face, et on n’avait pas joie

La nuit fut mauvaise encore et on ne put atterrir. Quand le jour parut, Javel cadet prit son bras détaché et l'examina longuement. La putréfaction se déclarait. Les camarades vinrent aussi l'examiner, et ils se le passaient de main en main, le tâtaient, le retournaient, le flairaient. Son frère dit: «Faut jeter ça

Toutes émerveillées, des femmes, plus expertes, tâtaient le tissu et les applications.

Le jour de la Saint-Pierre, de bon matin, après la messe, quand tous les forçats furent réunis, on amena des chevaux pour les vendre. Le soin de choisir un cheval était confié aux détenus, car il y avait parmi eux de vrais connaisseurs, et il aurait été difficile de tromper deux cent cinquante hommes dont le maquignonnage avait été la spécialité. Il arriva des Tsiganes, des Kirghizes, des maquignons, des bourgeois. Les forçats attendaient avec impatience l'apparition de chaque nouveau cheval, et se sentaient gais comme des enfants. Ce qui les flattait surtout, c'est qu'ils pouvaient acheter une bête comme des gens libres, comme pour eux, comme si l'argent sortait de leur poche. On amena et emmena trois chevaux avant qu'on eût fini de s'entendre sur l'achat du quatrième. Les maquignons regardaient avec étonnement et une certaine timidité les soldats d'escorte qui les accompagnaient. Deux cents hommes rasés, marqués au fer, avec des chaînes aux pieds, étaient bien faits pour inspirer une sorte de respect, d'autant plus qu'ils étaient chez eux, dans leur nid de forçats, personne ne pénétrait jamais. Les nôtres étaient inépuisables en ruses qui devaient leur faire connaître la valeur du cheval qu'on venait de leur amener; ils l'examinaient, le tâtaient avec un air affairé, sérieux, comme si la prospérité de la maison de force eût dépendu de l'achat de cette bête. Les Circassiens sautèrent même sur sa croupe; leurs yeux brillaient, ils babillaient rapidement dans leur dialecte incompréhensible, en montrant leurs dents blanches et en faisant mouvoir les narines dilatées du leurs nez basanés et crochus. Il y avait des Russes qui prêtaient une vive attention

Dans le conflit elles flairaient le mâle séveux et cambré, et son haleine précipitée par ses efforts le leur rendait plus savoureux et plus appétissant encore. Elles le bafouaient en le caressant; le tâtaient, l'empoignaient au hasard, qui par un bras, qui par une jambe; l'une lui faisant une ceinture, l'autre un collier de ses bras; mais il se débattait ferme

Enfin, on rouvrit les portes, et le flot entra. Dès la première heure, avant que les magasins fussent pleins, il se produisit sous le vestibule un écrasement tel, qu'il fallut avoir recours aux sergents de ville, pour rétablir la circulation sur le trottoir. Mouret avait calculé juste: toutes les ménagères, une troupe serrée de petites-bourgeoises et de femmes en bonnet, donnaient assaut aux occasions, aux soldes et aux coupons, étalés jusque dans la rue. Des mains en l'air, continuellement, tâtaient «les pendus» de l'entrée, un calicot

Mot du Jour

trimmel

D'autres à la Recherche