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Il aurait pu faire un joli chapitre intitulé: Voltaire, ou l'anti-poète, le roi des badauds, le prince des superficiels, l'anti-artiste, le prédicateur des concierges, le père Gigogne des rédacteurs du Siècle. Dans Les Oreilles du Comte de Chesterfield, Voltaire plaisante sur cette âme immortelle qui a résidé, pendant neuf mois entre des excréments et des urines.

Pour si superficiels et distraits que soient les hommes de ce temps, il n'en est certainement pas un qui n'ait remarqué, avec admiration, comment l'instruction des affaires criminelles s'est enrichie, de nos jours, d'un nouvel élément scientifique et pittoresque. Plus d'assassinat maintenant qui ne donne lieu

Bancs ferrugineux superficiels. Les parties basses de la contrée sont uniformément recouvertes d'un banc de grès qui suit les inégalités de la surface,

Dans la question de l'éducation, comme dans la question de la répression, dans la question de l'irrévocable qu'il faut ôter du mariage et de l'irréparable qu'il faut ôter de la pénalité, dans la question de l'enseignement obligatoire, gratuit et laïque, dans la question de la femme, dans la question de l'enfant, il est temps que les gouvernants avisent. Il est urgent que les législateurs prennent conseil des penseurs, que les hommes d'état, trop souvent superficiels, tiennent compte du profond travail des écrivains, et que ceux qui font les lois obéissent

Des parleurs superficiels, des penseurs superficiels, dans les chaires et

Que de femmes prétendues froides et insensibles, ne paraissent telles qu'aux yeux des superficiels: Un homme paraît avec la philosophie de la volupté et la tactique de l'amour; il étudie, il cherche, il analyse les sensations qu'il procure; il fouille de ses baisers cette nuque, ce dos, ces bras avec la patience d'un inquisiteur de porte inconnue, dissimulée dans une boiserie, il ne néglige aucune saillie, aucune vallée corporelle, aucun repli de cet épiderme satiné, jusqu' ce qu'il sente un frissonnement spécial qui est l'Eureka de ses recherches sensuelles. Heureux ceux-l

L'oeuvre de Burns n'est ni très élevée, ni très complexe, ni très profonde. Il n'était pas de ces âmes prophétiques, comme ce siècle en a connu, qui gravissent les plus hauts sommets du présent, pour entrevoir l'avenir et annoncer des terres nouvelles; ni de ces âmes subtiles qui découvrent dans le coeur humain de nouvelles couches de souffrance, de joie, de scrupule, ou de rêverie; ni de ces âmes tourmentées des problèmes de la destinée qui se meurtrissent contre le mur d'Inconnu qui enferme le monde. C'était un esprit qui habitait les régions moyennes. Il s'est contenté de la réalité courante. Il a reproduit la vie humaine la plus commune, et il l'a plutôt peinte que pénétrée. Cette représentation est courte et décousue; elle consiste en une suite d'esquisses, de croquis détachés. Dans ce qu'elle exprime le mieux, elle ne découvre rien, et même n'entre pas très avant. Les sentiments et les personnages sont ordinaires; on dirait presque qu'ils tiennent du lieu commun, s'ils n'étaient si précis et si serrés. Ils sont admirablement saisis, mais ils sont un peu superficiels par suite de la rapidité du trait; ils sont même un peu diminutifs, de petite stature. Cependant quelle vérité, quelle intensité, quel mouvement, quelle action incessante et, quand il le faut, quelle énergie! Il prend la réalité d'un tel poignet qu'il en fait sortir le comique ou l'éloquence rien qu'en la pressant. Et aussi quelle variété, non seulement dans les sentiments, mais dans les situations et dans la forme même! Oui, il est vrai, sa représentation de la vie est réduite et sommaire; il n'en connaît ni les grandeurs, ni les héroïsmes, ni les sacrifices, ni les subtilités, ni les dépravations, ni les fruits rares, ni les fleurs délicates; il n'en offre que le pain bis. Mais on peut dire que,