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Cela est charmant! premier émir, continuez. Le premier émir dit qu'il n'avait jamais eu moins d'imagination que ce soir; qu'il était distrait sans savoir pourquoi; qu'il souffrait un peu de la poitrine, et qu'il suppliait la sultane de lui permettre de se retirer. La sultane lui répondit qu'il valait mieux, pour son indisposition, qu'il restât; et elle ordonna au second émir de suivre le récit.

Songez donc, madame, que c'étaient des esprits. Vous avez raison; je n'y pensais pas. Ah! oui, des esprits! La sultane prononça ces derniers mots en bâillant. LE PREMIER

Elle parut prononcer ces dernières paroles avec effort, en dépit de son farouche orgueil. Baba ne fut point sans le remarquer et crut pouvoir la conjurer, par tous les poils de la barbe de Mahomet, de révoquer l'ordre qu'il venait d'entendre. «Entendu, c'est obéi, dit-il; néanmoins, sultane, daignez songer aux conséquences.

L'officieuse Dinarzade s'étant réveillée assez longtemps avant le jour, appela la sultane: Si vous ne dormez pas, ma soeur, lui dit- elle, songez qu'il est temps de raconter au sultan, notre seigneur, la suite de l'histoire que vous avez commencée. Scheherazade alors s'adressant

114. «Entendre, c'est obéir, dit-il; mais cependant, ô sultane, pesez bien les résultats; ce n'est pas que j'hésite jamais

Je vous tirerai demain d'inquiétude, répondit la sultane, si le sultan veut bien que je vive jusqu'

Quand le premier vieillard, sire, continua la sultane, eut achevé son histoire, le second qui conduisait les deux chiens noirs, s'adressa au génie, et lui dit: «Je vais vous raconter ce qui m'est arrivé

«Je ne puis assez admirer, ma soeur, dit alors Dinarzade, les aventures que vous venez de raconter: J'en sais une infinité d'autres, répondit la sultane, qui sont encore plus bellesSchahriar, voulant savoir si le conte du troisième vieillard, serait aussi agréable que celui du second, différa jusqu'au lendemain la mort de Scheherazade.

Scheherazade, en cet endroit apercevant le jour, cessa de parler. Schahriar ne put s'empêcher de rire de ce que Bedreddin Hassan avait pris une chose réelle pour un songe: Il faut convenir, dit- il, que cela est très-plaisant, et je suis persuadé que le lendemain le vizir Schemseddin Mohammed et sa belle-soeur s'en divertirent extrêmement. Sire, répondit la sultane, c'est ce que j'aurai l'honneur de vous raconter la nuit prochaine, si votre majesté veut bien me laisser vivre jusqu'

La sultane Scheherazade fut obligée d'interrompre son récit en cet endroit, parce qu'elle remarqua qu'il était jour. Schahriar se leva, et le lendemain, ayant témoigné qu'il souhaitait d'apprendre la suite de l'histoire du bossu, Scheherazade satisfit ainsi sa curiosité: