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Mis à jour: 2 juin 2025
Ma mère m'adjuroit, au nom du repos de sa vie, d'accomplir sa promesse; il ne suffisoit pas de mon devoir envers elle pour me condamner au malheur que j'ai subi; il falloit que madame de Vernon s'emparât de mon caractère, avec une habileté que je ne sentis pas alors, mais qui depuis, en souvenir, m'a quelquefois saisi d'un insurmontable effroi.
«Lorsque le roi me chargea de sa lettre pour M. de Fourqueux (dit le comte de Montmorin dans les notes qu'il m'a remises), je crus devoir lui représenter que je trouvois le fardeau des finances trop au-dessus des forces de ce bon magistrat. Le roi parut sentir que mes inquiétudes étoient fondées. «Mais qui donc prendre?» me dit-il. Je lui répondis qu'il m'étoit impossible de ne pas être étonné de cette question, tandis qu'il existoit un homme qui réunissoit sur lui les voeux de tout le public; que, dans tous les temps, il étoit nécessaire de ne pas contrarier l'opinion publique en choisissant un administrateur des finances; mais que, dans les circonstances critiques où il se trouvoit, il ne suffisoit pas de ne pas la contrarier, et qu'il étoit indispensable de la suivre. J'ajoutai que, tant que M. Necker existeroit, il étoit impossible qu'il eût un autre ministre des finances, parce que le public verroit toujours avec humeur et avec chagrin cette place occupée par un autre que lui. Le roi convint des talens de M. Necker; mais il m'objecta les défauts de son caractère, et je reconnus facilement les impressions qu'avoit données contre lui M. de Maurepas dans l'origine, et que MM. de Vergennes, de Calonne, de Miroménil et de Breteuil, avoient gravées plus profondément. Je ne connoissois pas personnellement M. Necker; je n'avois que des doutes
J'avoüe que ce malheur me parut terrible. Cependant, je remerciai intérieurement le Ciel d'avoir permis que M. Rut m'eût rencontré au Cap, pour m'épargner une course dont le terme auroit augmenté mes embarras. Les Marchandises que j'avois sur le Vaisseau ne pouvoient m'être enlevées, & ce seul fond suffisoit pour me soutenir pendant quelque tems au Cap. Les Hollandois sont d'un excellent caractere. Je ne doutai point qu'en leur expliquant la cause de mon infortune & le besoin que j'avois de leur assistance, ils ne m'accordassent toutes les faveurs qui conviendroient
On parle ordinairement au Peuple, disoit-il, pour avoir des témoins irréprochables de la vie du sujet; ici une double confession que S. Cyprien nomme suffrage divin, suffisoit
La Czarine étoit petite et ramassée, fort basanée et n'avoit ni air ni grâce. Il suffisoit de la voir pour deviner sa basse extraction. On l'auroit prise
Je me rappelle que quelques-uns des amis de mon frère voulurent le détourner de cette entreprise, comme d'une chose qui ne pouvoit pas réussir, parce que selon eux un seul papier-nouvelle suffisoit pour toute l'Amérique. Cependant,
Il trouva un jour un Theophile qui avoit ces bonnes marques, qu'il acheta le double de ce qu'il valoit, encore crut-il avoir fait une bonne emplette, et avoir trompé le marchand. Il en fit quelques extraits apres l'avoir bien feuilleté, et pourveu que les vers parlassent d'amour, cela luy suffisoit pour les trouver bons. Il en envoya quelques-uns
Je trouvai tant de justice dans ces reproches, que je ne crus pas seulement être en droit de m'excuser de ce que je lui avois dit, sur la grandeur de ma passion: il me sembla que cela vaudroit moins pour moi que de lui avouër ma faute ingenuement. Je le fis aussi de tout mon coeur, & lui dis qu'elle avoit raison de me dire tout ce qu'elle disoit; que j'avouois avec elle que ce n'étoit pas pour rien qu'il y avoit un Proverbe qui disoit qu'il falloit connoître avant que d'aimer; que pour moi je n'en avois pas besoin, neanmoins, parce qu'elle étoit si aimable, qu'il suffisoit de la voir pour lui donner son coeur sans reserve. Après que je lui eus tenu ce discours, je lui dis aussi que pour elle, elle avoit raison de vouloir me pratiquer avant que de me donner le sien; j'ajoutai encore quantité de choses
Pour terminer, la Dame bien instruite, Bien exercée, acheta le bijou, Sans marchander sur la valeur prescrite. Le bon Rodric eut les cent mille écus. C'étoit alors une assez forte somme, Qui suffisoit pour vivre en honnête homme. Il est heureux; que voulez-vous de plus? Mais il nous reste un trésor bien plus rare! Que devint-il? tout vous sera conté.
Mag. Le prévost du palais, qui estoit lors appelle le greigneur seigneur de la maison , avoit en sa main le pouvoir et la richesse du royaume; au roy suffisoit le nom tant seulement. En la chaiere séoit, la barbe sur le pis et les cheveux espars sur les espaules, et monstroit par dehors semblant de seigneurie. Les messages qui de diverses parties venoient
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