Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 13 juin 2025
Puis, la pensée du jeune comte se reporta sur cette lettre signée de l'étrange personnage, qui l'accusait, lui, Franz de Télek, d'avoir tué la Stilla... Tout en se perdant ainsi dans ses souvenirs, Franz sentait le sommeil le gagner peu
Quel était ce spectateur si assidu ? La Stilla avait en vain cherché
Ces derniers mots du chant de la Stilla s'échappaient seuls de sa bouche : Innamorata... Voglio morire... Franz de Télek était fou.
Et de cette femme se dégageait une artiste sublime, une autre Malibran, dont Musset aurait pu dire aussi : Et tes chants dans les cieux emportaient la douleur ! Mais cette voix que le plus aimé des poètes a célébrée en ses stances immortelles : ... cette voix du coeur qui seule au coeur arrive, cette voix, c'était celle de la Stilla dans toute son inexprimable magnificence.
La Stilla se laissait emporter alors
Eh bien ! que Franz de Télek essaie donc de me l'enlever ! » Franz a tendu les bras vers la Stilla, dont les yeux sont ardemment fixés sur lui... A ce moment, Rodolphe de Gortz se baisse, ramasse le couteau qui s'est échappé de la main de Franz, et il le dirige vers la Stilla immobile... Franz se précipite sur lui, afin de détourner le coup qui menace la malheureuse folle...
Il était impossible que Franz ne fût pas vu d'elle, et, pourtant, la Stilla ne faisait pas un geste pour l'appeler... elle n'entrouvrait pas les lèvres pour lui parler... Hélas ! elle était folle ! Franz allait s'élancer sur l'estrade pour la saisir entre ses bras, pour l'entraîner au-dehors...
Une heure s'était passée pendant que le jeune comte allait au hasard des détours, écoutant s'il n'entendait pas quelque bruit lointain, n'osant crier ce nom de la Stilla, que les échos auraient pu répercuter jusqu'aux étages du donjon. Il ne se décourageait point, et il irait tant que la force ne lui manquerait pas, tant qu'un infranchissable obstacle ne l'obligerait pas
Le baron ne fut pas atteint, mais la balle de Rotzko fracassa la boîte qu'il serrait entre ses bras. Il poussa un cri terrible. « Sa voix... sa voix !... répétait-il. Son âme... l'âme de la Stilla... Elle est brisée... brisée... brisée !... »
Ils avaient le privilège d'exciter la curiosité publique, et, bien que l'admirateur de la Stilla eût toujours repoussé les reporters et leurs indiscrètes interviews, on avait fini par connaître son nom et sa nationalité. Ce personnage était d'origine roumaine, et, lorsque Franz de Télek demanda comment il s'appelait, on lui répondit : « Le baron Rodolphe de Gortz. »
Mot du Jour
D'autres à la Recherche