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On me dira que les domestiques d'aujourd'hui n'ont pas les qualités des serviteurs d'autrefois; que les idées d'égalité et d'indépendance ont surexcité en eux l'égoïsme et l'envie; qu'elles sont d'un autre âge, ces servantes probes et dévouées qui épousaient, en quelque sorte, la famille de leurs maîtres et lui rendaient en fidélité et en respect ce qu'ils recevaient en sollicitude et en affection. A quoi je répondrai que, si vraies qu'elles soient, ces réflexions confirment le mal social dont nous souffrons, sans le guérir. Et puis, les maîtres n'ont-ils pas fréquemment les domestiques qu'ils méritent? Prennent-ils un soin attentif de leur moralité, de leur santé, de leur avenir? Si l'inférieur a des devoirs, le supérieur a les siens. Voulez-vous que vos domestiques s'attachent

Rendons au peuple ses véritables droits; protégeons, je le répète, protégeons les principes patriotiques, attaqués dans tant d'endroits divers; ne souffrons pas que des soldats armés aillent opprimer les bons citoyens, sous le prétexte de les défendre; ne remettons pas le sort de la révolution dans les mains de chefs militaires; faisons sortir des villes ces soldats armés qui effraient le patriotisme pour détruire la liberté.

Au moment la réaction religieuse, philosophique et politique tente un suprême et redoutable effort pour tirer l'humanité en arrière, il a semblé opportun de remettre sous les yeux de ceux qui savent relire tant de vérités de tous les siècles, tant de fines railleries et de réflexions fortes sur les vices, les maux et les hommes dont nous souffrons plus que jamais. Si les Lettres persanes n'ont pas vieilli, si elles sont menacées, pour ainsi dire, d'une éternelle jeunesse, ce n'est point parce que, sur le canevas léger et commode d'un petit roman oriental aussi simple que bien conduit, parmi d'aimables digressions discrètement voluptueuses, sûres amorces jetées au lecteur français, Montesquieu a brodé, avec une précision un peu sèche mais toujours piquante, une peinture de la société française sous la régence, les portraits de ces ennemis publics qu'on nomme les prêtres intrigants et intolérants, les agioteurs sans vergogne, les beaux esprits frivoles, les hommes

Dictez-nous sur-le-champ une ordonnance pour nous guérir d'un mal dont nous souffrons toutes, jeunes et vieilles, en ce moment. Quel est ce mal? le silence? Docteur,

«Asseyons-nous, dit-il, nous en avons besoin tous les deux, car nous souffrons autant l'un que l'autre; mais tous deux nous sommes sincères, je le jure devant Dieu, et cette douleur qui nous frappe doit nous unir au lieu de nous diviser. Quelle est donc votre douleur,

Puisqu'il ne se trouve jamais en contact avec des êtres grossiers, on a le droit de lui demander de le politesse et de l'élégance.» «Lorsque nous vivons avec des personnes qui ont, pour ainsi dire, l'instinct du convenable, nous souffrons pour elles, dès qu'on fait en leur présence quelque chose d'inconvenant.

Ma mère, dit Gamelin en fronçant le sourcil, la disette dont nous souffrons est due aux accapareurs et aux agioteurs qui affament le peuple et s'entendent avec les ennemis du dehors pour rendre la République odieuse aux citoyens et détruire la liberté. Voil

Depuis que nous souffrons tous ces supplices, le ballon eût au moins eu le temps de perdre quelque chose de sa force meurtrière!

Nous souffrons tous, mon cher papa... C'est vrai... Pardon, ma petite fille! Tu m'apprends ta peine, je me fâche: tu m'arrêtes, tu ne veux pas que je me fâche. Tu veux endurer sans te plaindre. Qu'est-ce que tu veux que je fasse, que je te dise? Je suis rude, je n'ai pas le don de guérir ces choses-l

Pardonne-moi, cher Shetland, cette digression géologique et cet accès de philosophie découragée... Je souffre, j'ai peur, j'attends, je rougis, mon cœur bat, j'interroge de l'œil tous les points de l'espace; le ballon de la poste n'arrive pas, et celui d'hier ne m'a rien apporté. Point de nouvelles de Mina! que lui est-il arrivé? Est-elle malade ou morte, ou infidèle!... Je l'aime si cruellement! nous souffrons tant, nous autres enfants de l'art aux ailes de flammes, nous, élevés sur son giron brûlant; nous, dont les passions poétisées labourent impitoyablement le cœur et le cerveau pour y semer l'inspiration, cette âpre semence qui doit les déchirer encore quand ses germes se développeront!... Nous mourons tant de fois avant la dernière!... Shetland! je l'aime!... je l'aime, comme tu l'aimerais toi, si tu pouvais ressentir un amour autre que celui dont tu m'as fait la confidence! Et pourtant, malgré la grandeur et l'éclat de son talent, Mina m'apparaît souvent comme une organisation vulgaire. Te le dirai-je? elle préfère le chant orné aux grands élans de l'âme; elle échappe