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Mis à jour: 14 mai 2025
Pour bien juger de l'originalité d'Andromaque, il faut savoir quelles tragédies on faisait dans les années qui ont immédiatement précédé la pièce de Racine. Ce qu'on joue entre 1660 et 1667, c'est Othon, Sophonisbe, Agésilas, Attila, de Pierre Corneille; c'est Astrate, Bellérophon, Pausanias, de Quinault; et c'est Camma, Pyrrhus, Maximian, Persée et Démétrius, Antiochus, de Thomas Corneille.
quoique la rime ne soit pas riche... vie et confie... Ma foi! l'abbé Boyer, qui est un grand poète, a fait rimer, comme moi, vie et confie dans la tragédie d'Oropaste, ou le Faux Tonaxare, sans compter que M. Corneille ne s'en gêne pas dans sa tragédie de Sophonisbe. Va donc pour vie et confie. Oui, mais le vers est impertinent. Je me rappelle que le roi s'est mordu l'ongle,
Octavie, Timoléon, Mérope, Philippe II, Polynice, Antigone, Brutus I et Brutus II, Sophonisbe, Rosmonde, Oreste, Agamemnon, Virginie, Marie Stuart, la Conjuration des Pazzi, Don Garcia, Agis, etc., etc.; Saül, tragédie biblique que j'ai imitée ou traduite en vers dans ma jeunesse, et qui a quelque originalité parce qu'elle a plus de poésie réelle, ne sont pas sans talent, mais sont presque sans génie; ces plagiats plus ou moins éloquents de langue étrangère, si l'on n'est pas soi-même un maniaque de langues, ne laissent rien dans l'esprit de celui qui les parcourt, que la froide satisfaction de se dire: J'ai lu une banale déclamation dans un dialecte bien imité. Mais ce n'est pas ainsi que Shakespeare, Corneille, Racine, Voltaire, Goethe, Schiller lui-même, ont introduit ou renouvelé l'art théâtral dans leur pays. Un pensum dialogué en vers toscans, voil
La traduction de Corneille ne méritait pas assurément le discrédit dans lequel elle est tombée après sa mort et que le judicieux Victorin Fabre la qualifiât si étrangement «un travail malheureux.» Point du tout malheureux au gré de Corneille qui tira du livre si grand profit pour sa bourse comme pour sa réputation. On pourrait s'étonner après cela qu'il soit revenu au théâtre dont, pendant six années, il avait paru complètement dégoûté, et mieux eût valu qu'il persévérât dans ce sentiment. Ses nouvelles et nombreuses pièces (Sertorius excepté) ne font qu'attester l'affaiblissement de son génie qui ne se révèle plus que par de rares éclairs dans OEdipe, la Toison d'Or, Sophonisbe, Othon, Surena, Attila, etc. Si médiocre d'ailleurs que soit cette dernière pièce Boileau n'est pas
[Note 176: C'est sans doute pour réparer cette erreur que Voltaire a mis dans sa dédicace de la Sophonisbe de Mairet réparée
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