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Enfin Sisa était arrivée. Emue, silencieuse, elle entra dans son triste logis, le parcourut, sortit, alla, vint de tous côtés. Elle courut ensuite chez le vieux Tasio, frappa

Sisa vit le front baigné de sang; elle s'inclina vers lui; ses yeux tendus

Sisa n'était pas superstitieuse, mais elle avait entendu parler si souvent des pressentiments et des chiens noirs que la terreur la saisit. Elle ferma précipitamment la porte et s'assit

Sisa courait maintenant vers son pauvre logis; dans son cerveau s'était opéré ce bouleversement qui se produit dans notre être quand, au moment d'un grand malheur, nous ne voyons aucun recours possible et que s'enfuient toutes nos espérances.

C'est parce qu'il est très profond! Pourvu qu'il prêche bien... Sur ces entrefaites, Sisa entra portant une corbeille sur la tête; elle dit bonjour aux femmes et monta les escaliers. Puisque celle-l

Quand ils se marièrent elle connaissait encore le tagal et se faisait comprendre en espagnol; maintenant, elle ne parlait aucun idiome; elle s'était attachée au langage des gestes, choisissant toujours les plus bruyants et les plus contondants. Sisa, donc, avait eu la chance de ne point la comprendre.

Ses yeux étaient brillants, sa figure creuse, sa chevelure dénouée et éparse; la lune lui donnait un aspect singulier. Sisa! s'écria surpris D. Filipo et se retournant vers Capitan Basilio, tandis que la folle s'éloignait. N'était-elle pas chez un médecin? demanda-t-il, on l'a déj

Sisa naturellement ne la comprit pas et cette ignorance redoubla la colère de la mégère dont une des affectations était d'ignorer le tagal, ou tout au moins de paraître l'ignorer en l'estropiant le plus possible: elle pensait se donner ainsi des airs de véritable Orofea , comme elle se plaisait

Si, mange, reprit la mère avec tristesse; je savais que tu n'aimais pas les sardines sèches, je t'avais préparé autre chose, mais ton père est venu, mon pauvre enfant! Mon père est venu? demanda Basilio, et instinctivement il examina la figure et les mains de sa mère. La question de son fils peina Sisa qui comprit quelle était la pensée de l'enfant; aussi s'empressa-t-elle de répondre.

C'est parce que nous sommes pauvres et que les pauvres doivent tout souffrir! murmura Sisa en regardant, les yeux pleins de larmes, le tinhoy dont l'huile finissait de brûler. Ils restèrent un moment ainsi sans rien dire. As-tu mangé? Non? il y a du riz et des sardines sèches. Je n'ai pas mangé, mais je n'ai pas faim; donne-moi de l'eau, je ne veux rien de plus.