Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 29 juin 2025


Quand les convives se trouvèrent réunis autour de la table du maître de la maison, il eût fallu être bien blasé sur les joies de ce monde pour ne pas admirer la réunion d'hommes distingués qui y avaient pris place. En dehors des principaux chefs du parti légitimiste, quelques illustrations littéraires étaient présentes. Mais celle qui attirait tous les regards était madame de Sergaz.

Trois minutes après, madame de Sergaz faisait signe au domestique, resté dans l'ombre d'une porte cochère, de s'approcher du coupé qui stationnait au coin de la rue. Vous savez que vous devez m'obéir? Oui, madame. Bien. Dans trois quarts d'heure je serai de retour ici. Vous m'attendrez et vous m'introduirez dans l'hôtel. Oui, madame. Il y aura ce soir une réunion.

Elle reprit: J'hésitai longuement avant de faire usage de ces lettres. Vous comprenez sans doute le sentiment qui me faisait agir. Je me plaisais dans ce vieux château de Sergaz. Pour que je me décidasse

Autrement, madame, répliqua de Balzac en s'inclinant devant la maîtresse de la maison, il n'y a pas d'exemple qu'une femme se taise! On se récria, on contredit, on approuva: bref, l'idée du romancier célèbre fut vivement discutée. Madame de Sergaz, l'objet de cette étrange théorie, était demeurée impassible.

Madame de Sergaz le regardait, impassible, l'oeil brillant, immobile, les bras serrés sur sa poitrine comme pour défendre le papier précieux dont elle s'était emparée. Henry leva la hache d'armes et la brandit au-dessus de la tête de Jacqueline... Mais Jean s'était dressé. Chancelant comme un homme ivre, il s'avança vers son ami: Jette! dit-il en lui touchant le bras. Tu veux!...

La baronne de Sergaz était assise dans un fauteuil, enveloppée d'un voile noir en dentelles

Quelle qu'elle soit, madame, répondit le jeune homme, je me félicite d'une démarche qui m'a procuré l'honneur de vous voir chez moi. Voici ce qui m'amène auprès de vous, monsieur, reprit madame de Sergaz. Je suis veuve depuis un an. Mon mari est mort me laissant une fortune indépendante et la jouissance d'un château de la famille en Vendée. Je me trouvais bien seule.

Heureusement, un ancien ami de mon père, M. le marquis de Rieux voulut bien être mon protecteur. Avant de mourir, il me donna plusieurs lettres d'introduction auprès de ses amis de Paris, M. Berryer, M. Hyde de Neuville et M. de Puiseux, votre père, dont il ignorait la fin. Madame de Sergaz s'arrêta.

Je retrouve enfin mon enfant chérie, mon élève adorée, l'orgueil de mes vieux ans; cette baronne de Sergaz, qui serait devenue fameuse! Je suis venue ici de bonne volonté, monsieur, répliqua Jacqueline. Il se trouve que c'est vous que j'y rencontre: je ne le regrette pas. Mais, croyez-moi, ne parlons pas du passé. J'en ai plein le cœur!

Mon cher, il y a dans cette femme quelque chose qui m'intrigue. Le romanesque de sa vie a un côté séduisant. Quand on pense que cette paysanne si belle sous sa robe de laine, qu'elle semble être encore une grande dame, a été la baronne de Sergaz! Et la baronne de Sergaz n'était elle-même qu'une obscure ouvrière de Lille! veux-tu en venir? Tu me traiteras de rêveur. Va toujours.

Mot du Jour

linea

D'autres à la Recherche