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Mis à jour: 29 juillet 2025


Au loin les travailleurs cessaient la tâche. On voyait de pauvres dos courbés onduler au long des sentes; des herbivores s'attroupaient lentement dans la lueur rouge, l'armée des moutons tremblait comme des flots d'écume, un boeuf blanc levait la tête, longuement criait sa mélancolie, le soleil se réfugiait entre les arbres.

Sorti par la porte du haut jardin, péniblement, par des sentes en pente raide, il atteignait la gare. Sur la voie il attendait

Du plus loin, toutes les sentes se hérissèrent de baïonnettes, se garnirent de bonnets

On passa les odeurs fraîches d'une forêt. Les chevaux trébuchèrent dans les sentes montueuses. Comme on en sortait, on vit le sol nu du plateau couvert de lièvres et de lapins qui fuyaient de toutes parts. Une harde de chevreuils bondit, aux premiers dragons aperçus. Bientôt ce fut un grand cerf qui galopa les oreilles en arrière, et la tête lourde de ses bois. Edme piqua des deux, avec les Gascons de Cahujac. Les chevreuils sautèrent une souche; le cerf rejeta sa ramure sur le dos et fila. Les éclaireurs poursuivirent, franchirent l'arbre, culminèrent

Allons-nous-en par les prés et par les sentes, sans parti pris d'avance, mais avec le coeur aussi ouvert que les yeux.

Nos sentiments ne se décident-ils pas le plus souvent en vertu de certaines affinités mystérieuses dans lesquelles notre volonté ne joue aucun rôle? Ce que je te demande, c'est uniquement si parmi les jeunes gens que tu as vus et qui peuvent être des maris pour toi, il en est un, ou plusieurs, pour qui tu te sentes de la sympathie. Cela, rien de plus.

Eh bien! oui. Au moins je ne t'aurai pas trompé ... Tu veux que je reste avec toi, n'est-ce pas? Pour cela, pour que nous puissions nous voir encore, nous parler, nous rencontrer toute la journée dans la maison, car je n'ose plus ouvrir une porte dans la peur de trouver ton frère derrière elle, pour cela il faut, non pas que tu me pardonnes, rien ne fait plus do mal qu'un pardon, mais que tu ne m'en veuilles pas de ce que j'ai fait ... Il faut que tu te sentes assez fort, assez différent de tout le monde pour te dire que tu n'es pas le fils de Roland, sans rougir de cela et sans me mépriser! ... Moi j'ai assez souffert ... j'ai trop souffert, je ne peux plus, non, je ne peux plus! Et ce n'est pas d'hier, va, c'est de longtemps ... Mais tu ne pourras jamais comprendre ça, toi! Pour que nous puissions encore vivre ensemble, et nous embrasser, mon petit Jean, dis-toi bien que si j'ai été la maîtresse de ton père, j'ai été encore plus sa femme, sa vraie femme, que je n'en ai pas honte au fond du coeur, que je ne regrette rien, que je l'aime encore tout mort qu'il est, que je l'aimerai toujours, que je n'ai aimé que lui, qu'il a été toute ma vie, toute ma joie, tout mon espoir, toute ma consolation, tout, tout, tout pour moi, pendant si longtemps!

Toute la matinée nous suivons les sentes que jalonnent des ossements, nous roulons sans bruit sur ces sables doux, qui nous changent de l'argile habituelle et des pierrailles. Un tremblement continu, précurseur de mirages, agite les lointains surchauffés; en haut, les cimes s'enlèvent sur le ciel avec une netteté impeccable et une magnifique violence de couleurs, tandis qu'en bas, au niveau de ce sol qui s'enfonce sous les roues de notre voiture, tout est imprécision, éblouissement. Et, vers midi, commencent autour de nous les gentilles fantasmagories auxquelles nous avons fini de nous laisser prendre, le jeu de cache-cache de ces petits lacs bleus, qui sont l

Droit devant nous... Alors, fouaillons les chevaux, pour les remettre en marche si possible, essayons d'arriver. Du reste cela s'apaise, le vent diminue, il fait moins sombre; voici des vertèbres par terre, nous devons être en bonne direction dans les sentes.

Après cinq ou six heures de route dans un lumineux désert, dont les sentes sont jalonnées d'ossements, vers midi,

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orneront

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