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Mis à jour: 31 mai 2025
Dans une terre anglaise de l'Océan, jadis fameuse, hérissée de canons et peuplée de soldats, aujourd'hui abandonnée, vidée, mourante et comme ensevelie dans le deuil de ses éternelles brumes et de ses rochers noirs, il est un lieu de pèlerinage où le drapeau français a le droit de flotter librement. A Sainte-Hélène, un calvaire et un sépulcre, la maison de Longwood où mourut Napoléon prisonnier et la vallée du Tombeau où, pendant dix-neuf ans encore, il demeura captif du sol britannique, sont, depuis plus d'un demi-siècle, propriétés de l'
Bienville a jeté un regard autour de lui, et, n'apercevant que Harthing, Dent-de-Loup et quelques soldats anglais couchés sur le sol, il voit que son frère Sainte-Hélène a été emmené hors de la mêlée; aussi s'empresse-t-il de rejoindre les siens.
Quant aux nombreux volumes publiés sous le titre de Mémoires de Sainte-Hélène, Napoléon dans l'exil, etc., ces documents, recueillis de la bouche de Bonaparte, ou dictés par lui
Ces documents illustrent le dossier que nous croyons opportun de publier aujourd'hui: le dossier de l'abandon par la France des domaines français de Sainte-Hélène.
Son goût littéraire était supérieur, le Mémorial de Sainte-Hélène le prouve. Quand l'empereur prend un livre, il ouvre Corneille. Eh bien! cette littérature qu'il souhaitait si ardemment pour en couronner son règne, lui ce grand créateur, il n'a pu la créer. Qu'ont produit, dans le domaine de l'art, tant d'efforts, tant de persévérance, tant de magnificence, tant de volonté?
Quoi qu'il en soit, ce qui est certain, et ce que rien ne peut voiler, pas même cet éblouissant rideau de gloire et de malheur sur lequel on lit: Arcole, Lodi, les Pyramides, Eylau, Friedland, Sainte-Hélène, ce qui est certain, disons-nous, c'est que le 18 brumaire est un crime dont le 2 décembre a élargi la tache sur la mémoire de Napoléon.
[Note 44: On lit dans le Mémorial de Sainte-Hélène: «Les belles Italiennes eurent beau déployer leurs grâces, je fus insensible
S'en fût-on souvenu, on aurait jugé ce tort suffisamment expié par le martyre de Sainte-Hélène. Napoléon n'ignorait pas le bien que son emprisonnement devait faire
Quelques personnes ont dit et répété que j'avais été l'objet d'une prédilection toute particulière de Napoléon, et traité par lui comme un fils chéri. M. de Montholon, dans ses récits de Sainte-Hélène, met dans la bouche de Napoléon que, «lorsqu'il était lieutenant d'artillerie, il avait partagé avec moi son existence.» Tout cela est faux et ridicule, et ne mérite aucune réponse. C'est comme capitaines et non comme lieutenants que nous avons servi ensemble. Peu importe! Mais je ne sais pas ce que nous aurions pu nous donner: il ne possédait rien, et moi fort peu de chose. C'est donc une phrase poétique dont l'imagination seule fait les frais. Pendant assez longtemps, il n'a pu me rendre aucun service ni influer d'aucune manière sur ma destinée; et, précisément alors, j'ai pu lui donner plus d'une preuve d'amitié et de dévouement. Quand il s'est élevé, j'ai suivi de loin sa fortune. Ce résultat était dans son intérêt, il dérivait de la force des choses. Assurément, il ne viendra jamais dans ma pensée de méconnaître les obligations que j'ai eues envers Napoléon; mais, tout en les reconnaissant, j'ai le droit de les apprécier
L'administrateur général des mines s'était rendu auprès de l'Empereur, et, avec une profonde émotion, il lui avait demandé si ce qu'on disait des grandes puissances avait quelque fondement. Sa Majesté lui avait répondu en l'interrompant: «Elles ne le feront pas. Sainte-Hélène est trop près des Indes.» Ensuite, prenant cet air des champs de bataille qui tant de fois avait imposé des lois
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