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Le but de ce concile n'était pas seulement de terminer les différends de l'empereur Frédéric avec le Saint-Siége, et de rendre la paix

Les députés acclamèrent ce discours, comme ils avaient acclamé les autres. Mais plusieurs, parmi eux, se retiraient inquiets de la façon injuste et violente dont l'Empereur traitait le Saint-Père. L'heure paraissait cependant toute aux fêtes, aux réjouissances, aux ovations. La France et l'Europe avaient salué la naissance du roi de Rome, comme si le ciel eût fait descendre parmi les hommes l'Ange de la paix. Mais l'Empire n'avait que l'apparence du calme. Son maître, qui avait consommé une rupture éclatante avec le Saint-Siège, venait de convoquer

Lettres de Marie-Louise sur l'absence de l'Empereur et les consolations que lui donne son fils. Portrait de Marie-Louise par Lamartine. Opinions de M. de Laborde et de Thiers sur la beauté de l'Impératrice. Affection que lui témoigne Napoléon. Difficultés de la situation de l'Empereur. Nouveaux différends avec le Saint-Siège. Le Concordat de Fontainebleau. Attitude de l'Autriche. Elle refuse d'augmenter son contingent auxiliaire. Politique secrète de Metternich. Lettre conciliante de François II

Sur les instances de l'empereur Paul, et par déférence pour sa médiation, Bonaparte, qui méditait dès-lors la conquête des Deux-Siciles, arrêta la marche de Murat sur Naples, et ménagea le Saint-Siège. Survint bientôt un traité de paix avec Naples, en vertu duquel, jusqu'

Tous les rois de France du XVe siècle ont, sans exception, dans leurs actes publics comme dans leurs missives et lettres closes, reconnu, sans aucune réserve, le droit de suzeraineté temporelle du Saint-Siège sur Avignon et le Venaissin. Dans aucun cas, la légitimité de possession n'est mise en cause. En informant Yolande d'Aragon, reine de Sicile et de Provence, qu'il envoie des secours contre les schismatiques «qui occupent le palais d'Avignon et le chastel d'Oppède et autres lieux appartenant

L'acte de la chancellerie romaine a deux faces, le côté politique qui règle les questions de liberté, et ce que j'appellerai le côté charitable, le côté chrétien, qui règle la question de clémence. En fait de liberté politique, le saint-siège n'accorde rien. En fait de clémence, il accorde moins encore; il octroie une proscription en masse. Seulement il a la bonté de donner

En ce ci-devant logis princier, ma tante, la femme de son frère, mère de l'ambassadeur actuel près le Saint-Siège, ma mère; les trois belles-sœurs menaient, tout l'été, une vie commune.

Je ne saurais trop préciser, mais il me semble que maintenant il ne faudrait que quelque action d'éclat qui confessât votre foi et affirmât votre dévouement au Saint-Siége d'une manière si triomphante que vos adversaires fussent réduits au silence. Quelle action d'éclat? C'est

Mais saint Bernard avait encore plus d'amis auprès du saint-siége. Sa réputation de sainteté, sa haute position et son influence active dans le clergé, ses grands et récents services dans l'affaire du schisme, lui assuraient en Italie une autorité qu'il s'occupa d'augmenter. D'abord deux lettres synodiques furent adressées au saint-père, l'une par l'archevêque de Sens et ses suffragants; l'autre au nom de l'archevêque de Reims et des siens. Ces deux lettres sont évidemment écrites par saint Bernard. La première surtout est importante; elle était connue au Vatican sous le nom de la lettre des évêques de France ; c'est un compte rendu de toute l'affaire. Après avoir déclaré qu'il n'y a de ferme et de stable que ce qui est établi par l'autorité du siége apostolique, on y rappelle les leçons et les compositions d'Abélard, et l'impression qu'il avait produite, soit sur le public des écoles, soit sur celui des villes, des bourgs et des châteaux, et le bruit qui en était parvenu jusqu'

Depuis cinq ans (1208-1213), l'Angleterre n'avait plus de relations avec le saint-siége; la séparation semblait accomplie déj