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Mis à jour: 17 mai 2025


Comme l'amour fraternel pour Marguerite, l'amour maternel est la vie de Mme de Sévigné: «Ma fille, aimez-moi donc toujours: c'est ma vie, c'est mon âme que votre amitié.» «La tendresse que j'ai pour vous, ma chère bonne, me semble mêlée avec mon sang, et confondue dans la moelle de mes os; elle est devenue moi-même.» «Adieu, ma fille, adieu, la chère tendresse de mon coeur.» «Adieu, ma chère enfant, l'unique passion de mon coeur, le plaisir et la douleur de ma vie.» «Aimez mes tendresses, aimez mes faiblesses; pour moi, je m'en accommode fort bien. Je les aime bien mieux que des sentiments de Sénèque et d'

C'est de cette poudre de sympathie que nous avons vu madame de Sévigné si enthousiaste, ainsi que du «noble sel d'esprit d'urine».

Mais le trésor royal de Louis XIV avait fini par s'épuiser par suite de ses folles dépenses et des largesses faites aux courtisans, et au moment tomba la manne des confiscations huguenotes, on ne pouvait plus répéter après Mme de Sévigné «il ne faut pas désespérer, quoique on ne soit pas le valet de chambre du roi, il peut arriver, qu'en faisant sa cour, on se trouve sous ce qu'il jette

Madame ne lui en gardait pas grande rancune, mais Monsieur en a été gravement offensé et s'en est plaint au roi. Si mes enfants étaient ici, dit en soupirant madame de Sévigné, je ne me refuserais pas

En 1678, il est vieux. Madame de Sévigné, son amie, lui reproche ses fredaines; Bussy lui dit: «Vous savez (lettre du 31 décembre) que sur le chapitre des dames il n'est pas tout

et ce vers, que Mme de Sévigné cite après elle, peint bien l'état d'accablement son âme était réduite. Pendant quelques mois elle demeura indifférente

Un peu fatigué de la longue tirade du marquis, dont le but était certainement de faire valoir les beautés naturelles de sa propre terrasse, qui, malgré son état de dilapidation, n'avait pas besoin d'une recommandation si solennelle, j'informai mon ami que je venais de recevoir d'Angleterre le journal d'un voyage fait dans le midi de la France par un jeune étudiant d'Oxford, mon ami, poète, dessinateur, et fort instruit, dans lequel il donne une description intéressante et animée du château de Grignan, demeure de la fille chérie de madame de Sévigné, et elle résidait elle-même fréquemment. J'ajoutai que quiconque lirait cette relation, et ne serait qu'

«On remarque plus de naturel dans les lettres de madame la marquise de Sévigné, et plus d'étude et de travail dans celles de M. de Rabutin. Ses mémoires, quoique fort bien écrits, sont peu curieux. À quoi bon les avoir remplis d'un si grand nombre de lettres écrites de la cour? Tout officier qui a quelque commandement en pourroit produire. Il est arrêté dans le conseil qu'on donnera un tel ordre

L'imagination de Mme de Sévigné est si riche de son propre fonds que pour s'animer elle n'a pas besoin du mouvement de Paris ou de Versailles. Les habitudes de la province, la retraite même dans une austère campagne ne l'assombrissent pas. C'est avec entrain que Mme de Sévigné nous décrit les

Ménage n'y perdit rien cependant, et son latin lui servit, au contraire, puisque ce fut sous couleur de l'enseigner qu'il entra dans la vie et de la marquise et de la comtesse. On sait ses relations avec Mme de Sévigné alors qu'elle était encore ou jeune fille ou jeune veuve, les tendres sentiments dont il faisait profession pour elle, leurs brouilles, leurs raccommodements, et les jolies lettres qu'

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