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Mis à jour: 23 juin 2025


Toute la nature sombre Verse un mystérieux jour; L'âme qui rêve a plus d'ombre Et la fleur a plus d'amour. L'herbe éclate en pâquerettes; Les parfums, qu'on croit muets, Content les peines secrètes Des liserons aux bleuets. Les petites ailes blanches Sur les eaux et les sillons S'abattent en avalanches; Il neige des papillons.

On ne vit plus réellement dans les temps nous sommes, les malheurs s'abattent sur la France avec une telle rapidité, que l'esprit égaré, éperdu, est en proie

Les lutineries du renouveau, les bouffées des crépuscules orageux, ces lourdes brises d'avant la pluie, qui s'abattent dans les hautes herbes et semblent s'y panier, trop ivres pour pouvoir reprendre leur essor, l'atmosphère des solstices d'été et de l'équinoxe d'automne chatouillaient Paridael comme le contact de bouches invisibles.

Quelques ruisseaux, bruissant sur le sable et les pierres, annoncent d'abord l'approche du fleuve. Puis, subitement, l'air s'emplit de moustiques et de moucherons noirs, qui s'abattent sur nous en tourbillons aveuglants. Et, enfin, nous atteignons la ligne de fraîche et magnifique verdure qui contraste d'une façon si singulière avec les régions d'alentour: des saules, des coudriers, des tamarisques, de grands roseaux emmêlés en jungle. Entre ces feuillages, qui le voilent sous leur épais rideau, le Jourdain roule lourdement vers la mer Morte ses eaux jaunes et limoneuses; c'est lui qui, depuis des millénaires, alimente ce réservoir empoisonné, inutile et sans issue. Il n'est plus aujourd'hui qu'un pauvre fleuve quelconque du désert; ses bords se sont dépeuplés de leurs villes et de leurs palais; des tristesses et des silences infinis sont descendus sur lui comme sur toute cette Palestine

Et l'orage crève. Des éclairs déchirent la nue de sillons livides; la foudre gronde, roule son fracas, éclate; les maisons tremblent; des trombes d'eau s'abattent sur la place. Elle est vide tout d'un coup, cette place. Ç'a été une fuite soudaine, une débandade, un sauve-qui-peut. Foule, pompiers, fonctionnaires, musiciens, orateur, ont disparu.

Samedi 9 mars. Vraiment les tribulations, les maladies, les chagrins, s'abattent sur cette maison Daudet.

Dans ces tiroirs il traîne des couteaux, de vieux oignons, du pain. Il y a des taches bleues au bord des croûtes, comme du vert-de-gris sur de vieux sous. Sur les deux bancs s'abattent la famille et les domestiques. On mange entre deux prières. C'est l'oncle Jean qui dit le bénédicité. Tout le monde se tient debout, tête nue, et se rassoit en disant: «Amen

D'ailleurs dans ce cher domaine de Kergonano, hospitalier par excellence, on ne s'effarouche pas facilement. L'hiver dernier, un vendredi soir, vers six heures, quatre chasseurs affamés s'abattent sur Kergonano pour demander

Satisfait de me trouver sur la route de l'Espagne, de l'aveu et en compagnie de l'objet qui avait captivé mes sens, je m'empressai de chercher le passage des Alpes pour arriver en France; mais il semblait que le ciel me devenait contraire depuis que je n'étais pas seul: des orages affreux suspendent ma course, et rendent les chemins impraticables. Les chevaux s'abattent: ma voiture, qui semblait neuve et bien assemblée, se dément

Comme le voyage est long et la journée pleine, vers le midi on arrête devant la principale «herberge» de la bourgade et on dételle. Les blousiers s'abattent sur les bancs de la grande salle, devant les platées fumantes. Mais malgré leurs fringales et l'ivresse de leur émancipation, qui se traduit le jour durant par des défis d'une crudité féroce envoyés

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