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Mais que l'opinion se rassure: on ne verra pas de sitôt un syndicat de religieuses faire la loi aux patrons. Les congrégations de femmes n'en ont sûrement ni le goût ni le moyen: elles sont trop routinières, trop timorées, trop pacifiques, pour tenter une nouveauté si hardie; et le voulussent-elles, on peut croire qu'elles en seraient empêchées, l'

Enfin, sans être dévotes ni routinières, il est des femmes qui ont le secret d'obéir, non plus par devoir religieux ou par soumission héréditaire, mais bien par calcul diplomatique et suprême habileté. Elles se sont dit que le plus facile moyen de se plier

En temps ordinaire, et sans cette espèce, de coalition fortuite, nous l'avouons, mais générale et malheureuse, contre l'Université de France, nous laisserions volontiers cette respectable matrone se justifier seule, par l'organe de ses rhéteurs émérites et de ses philosophes en robe et en bonnet, et défendre seule son monopole contre M. de Carné, la nature de son enseignement et ses traditions un peu routinières contre M. Arago.

Tout cela, très vite, est tombé. Les besognes embellies un moment par l'imagination sont rapidement devenues machinales, routinières. Les paysages, les spectacles variés offerts par la nature, ont cessé de présenter aucun intérêt. L'illusion s'en est allée, la réalité demeure. Ou bien, qui sait si ce n'est point la réalité qui s'en va et l'illusion qui demeure? L'illusion compacte, sournoise, qui a pris corps et s'affirme en certitude triomphante, qui s'incarne en les mille aspects de la banalité, en les cent mille figures de la laideur? Qui siffle, geint, ricane et pleurniche partout, froid et gluant mensonge attiédi et solidifié par les temps, les temps d'ignorance, les temps de sottise, les temps de lâcheté... N'est-ce pas une réalité, cette France qu'on rêve, d'où seraient bannies la superstition et toutes les misères qu'elle entraîne, personne ne connaîtrait la faim, et chacun connaîtrait la joie, qui serait comme un grand jardin, et qui serait la Belle France? Et n'est-ce pas une illusion, une imposture, un cauchemar, que la France qui existe? La France des grandes villes, avec sa population affamée, soularde et fanfaronne, avec ses décors de fausse richesse et de gloire en toc encadrant la lamentable agonie des volontés populaires, la défaillance calamiteuse de l'art. La France des campagnes, avec la tristesse de ses bourgs et la désolation de ses villages; ses terres en friche ou cultivées

Que les femmes s'associent donc aux progrès intellectuels des hommes et, pour cela, que les jeunes filles soient plus solidement instruites et plus sérieusement éduquées: nous y souscrivons d'enthousiasme. Veut-on dire encore que l'instruction autoritaire du bon vieux temps ne suffit plus? C'est entendu. «Quand le progrès humain fait un pas, a dit Chateaubriand, il faut que tout marche avec luiPlus de ces disciplines routinières et coercitives, dont c'est le malheur de peser sur l'esprit au lieu de l'épanouir, de comprimer la personnalité au lieu de l'affermir. Toute contrainte qui déprime l'être, anémie la raison et débilite la volonté, a pour conséquence inévitable de vouer la jeunesse