United States or Argentina ? Vote for the TOP Country of the Week !


Quand Rolla sur les toits vit le soleil paraître, Il alla s'appuyer au bord de la fenêtre. De pesants chariots commençaient

On ne pourrait pas vous analyser ici le poëme de Rolla; il est plein de pages souillées de lie, de vin, de sang, de tout ce qui tache. C'est une nuit de l'Aretin écrite malheureusement par un grand poëte. Mais les pages qui méritent d'être conservées sont nombreuses aussi et étincelantes. Il y a plus, elles sont neuves dans notre langue. Jamais, avant ce jeune homme, la poésie n'avait volé avec autant de liberté et d'envergure du fond des égouts au fond des cieux. Musset, dans Rolla, donne véritablement

Sans parler de ses quatre ou cinq liaisons fameuses, il est avéré que le tendre et séduisant Rolla inspira, dans le monde, maints caprices passionnés. On en pourrait citer une quinzaine, et des plus... honorables, jusqu'en 1850. Toutes ces aventures pesèrent bien peu sur sa vie. Depuis 1835, il promenait dans ses amours un sombre désenchantement.

Marchons! s'écrièrent tout d'une voix les troupes qui avaient entendu les paroles du jeune général, marchons! Alors le barde Rolla improvisa ce chant de guerre, qu'il entonna d'une voix éclatante: « Ce matin nous disons: Combien sont-ils donc ces barbares qui veulent nous voler notre terre, nos femmes et notre soleil? « Oui, combien sont-ils donc ces Franks?

Il la suivit, ému comme un enfant par la simplicité de sa dernière conquête. «Une nuit d'amour, puis la mortse dit-il; il savait des passages de Rolla par coeur. Et docile, il accompagna l'inconnue, acceptant cette dernière ivresse, comme un étourdissement qui lui donnerait la force, le courage indispensables. Il éprouvait pour cette passante qui, miséricordieuse sans le savoir, lui donnait une nuit

Ajoutons que cette similitude a fait attribuer plus d'une fois au poète l'Inno ebrioso, le chant d'orgie de Sténio, dans Lélia. Ainsi M. Derome critiquant (le Livre du 10 mai 1883) l'excellente Bibliographie des oeuvres d'Alfred de Musset de M. Maurice Clouard, ne met pas en doute la paternité de ces vers. Je ne saurais en désigner l'auteur. Mais si ces neuf strophes tumultueuses ne sont pas de George Sand elle-même, on ne peut du moins que les juger indignes du grand poète qui écrivait, dans le même temps, Rolla. son dandysme. Paul de Musset, dans une scène de Lui et Elle, nous les a représentés, sous les masques transparents de Caliban et Diogène, tenus

Paul de Musset nous a décrit quelques divertissements de la société de ce couple génial, vraiment heureux et jeune, qui, au lendemain de la publication de Lélia et de Rolla , donnait dans son intimité des soirées de déguisement, pour l'enfantin plaisir déjouer des rôles.

Il y avait de cela avec un peu d'abrutissement en plus. Paul se représentait ainsi le pâle Rolla d'Alfred de Musset, ce Rolla qui n'était autre que le poète lui-même.

Tel se montre Alfred de Musset dans presque toutes les poésies qui ont suivi le poëme de Rolla. On voit la porte du bal masqué, on entend la musique folle de la danse, mais dans cette musique il y a un sanglot; le sanglot demande comme Desdemona un saule pleureur sur une tombe. Mes chers amis, quand je mourrai Plantez un saule au cimetière.