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Mis à jour: 15 juillet 2025


Léon, dit la jeune fille, vous semblez ne tenir aucun compte des volontés de don Ramon de Garba, mon frère. Je connais d'avance ses sentiments, mais s'il est de fer, je suis de feu, moi!... s'il a ses miquelets et ses vassaux, j'ai mon équipage!... s'il me suscite des obstacles, je les pulvériserai.

Les Garba y Palos descendent des rois d'Aragon. Je le sais, et je sais de même que dona Isabelle descend par sa mère des illustres souverains du Pérou. Pour Dieu! s'écria don Ramon, prétendriez-vous être issu de Charlemagne? De plus loin et de plus haut, avec la permission de Votre Excellence.

Ah! monsieur le capitaine! s'écria Isabelle, il va ouvrir maintenant; mais, au nom du ciel, n'entrez pas!... Ma sœur! dit don Ramon avec colère, me prenez-vous donc pour un assassin? Qu'on ouvre! qu'on ouvre

Taillevent, retiens-la! dit le corsaire qui ajustait don Ramon. Le maître empêcha l'amazone de se placer devant son fiancé, sous le coup d'une arme fratricide. Matelots français, soldats et miliciens espagnols apprêtèrent leurs fusils; la foule poussait des hurlements. A bord du brig, le canon de bronze était pointé

Roboam Owen eut beau protester; le Lion de la mer fut traité de pirate, d'ogre et de cannibale. On s'indigna contre don Ramon, qui pactisait avec un être pareil, et don Ramon, malgré son innocence, ne tarda pointa être sérieusement compromis.

Don Ramon, marquis de Garba y Palos, fils de l'ancien gouverneur de Cuzco, avait pour sœur une métisse, laquelle était la femme du corsaire Sans-Peur, s'intitulant le Lion de la mer. Don Ramon devait être le complice des rebelles. Ceci s'appelle presser les conclusions.

Ramené au sentiment de la justice par la noble conduite de Léon de Roqueforte, don Ramon avait abjuré les haines de sa famille maternelle. La lecture des correspondances et des mémoires posthumes du marquis son père acheva de modifier ses idées; il aurait sincèrement voulu que l'Espagne traitât en sujets et non en ilotes les descendants de la race autochtone; mais il était Espagnol et n'admettait en aucun cas les droits du Pérou

Dès l'instant ils se séparèrent, le frère et la sœur étaient donc dans des camps opposés. Heureusement, la lutte aurait lieu aux extrémités du monde, et don Ramon, persuadé qu'il ne quitterait jamais l'Espagne, comptait bien n'y prendre aucune part. La destinée en décida tout autrement.

Sans plus se soucier de don Ramon, il descendit de cheval, aida Isabelle

Il a cent fois raison, murmuraient les gens pacifiques. Don Ramon fronçait les sourcils avec humeur. Mais enfin, monsieur, dit-il, je suis bien libre, ce me semble, de ne pas vous recevoir.

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