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Mis à jour: 6 juin 2025
«Que se passe-t-il donc?» demanda Mme de Réan d'un air inquiet et sévère. Personne ne répondit. MADAME DE FLEURVILLE. Camille, explique-nous le sujet de cette bataille. CAMILLE. Maman, Madeleine et moi nous ne nous battions avec personne. MADAME DE FLEURVILLE. Comment! vous ne vous battiez pas? Toi tu tenais le bras de Sophie, et Madeleine tenait Paul par la jambe.
Sans rien dire, elle prit Sophie et la fouetta comme elle ne l'avait jamais fouettée. Sophie eut beau crier, demander grâce, elle reçut le fouet de la bonne manière, et il faut avouer qu'elle le méritait. Mme de Réan vida le tiroir et emporta tout ce qu'elle y avait trouvé, pour le remettre dans sa boîte, laissant Sophie pleurer seule dans le petit salon.
Arrivés dans la forêt, les enfants cueillirent quelques fleurs qui étaient sur leur passage, mais ils les cueillaient sans s'arrêter. Sophie aperçut tout près du chemin une multitude de fraisiers chargés de fraises. «Les belles fraises! s'écria-t-elle. Quel dommage de ne pas pouvoir les manger!» Mme de Réan entendit l'exclamation, et, se retournant, elle lui défendit encore de s'arrêter.
Mme de Réan regarda d'abord sa soeur, Mme d'Aubert, d'un air étonné, et puis ne put s'empêcher de sourire quand Sophie parla de l'Amérique, qu'elle ne connaissait pas du tout. MADAME DE R
Le lendemain, Mme de Réan donna
Aussitôt que le dîner fut fini, on retourna au salon; les enfants couraient en avant. Au moment d'entrer au salon, Mme de Réan y entendit pousser un cri affreux; elle accourut et les trouva immobiles de frayeur et montrant du doigt la cage du bouvreuil. De cette cage, dont plusieurs barreaux étaient tordus et cassés, Beau-Minon s'élançait par terre, tenant dans sa gueule le pauvre bouvreuil qui battait encore des ailes. Mme de Réan cria
Mme de Réan raconta leur terrible aventure; chacun loua beaucoup Paul de son obéissance et de son courage, chacun blâma Sophie de sa désobéissance et de sa gourmandise, et chacun admira la vaillance des chiens, qui furent caressés et qui eurent un excellent dîner d'os et de restes de viande.
Ils étaient tous deux près de la tortue, se désolant et ne sachant que faire d'elle, quand Mme de Réan arriva près d'eux. «Que faites-vous l
«Mam'selle, dit-il enfin d'une voix un peu tremblante; pardon, mam'selle; mais n'êtes-vous pas mam'selle Sophie de Réan? Oui, répondit Sophie, c'est moi; je suis Sophie... Je crois aussi vous reconnaître, ajouta-t-elle en passant la main sur son front... Mais... il y a si... longtemps... si... longtemps... N'êtes-vous pas... le Normand? ajouta-t-elle vivement. Oui, je me souviens... le Normand.
Elle était si honteuse qu'elle n'osait plus rentrer pour dîner; et elle fit bien, car Mme de Réan lui envoya sa bonne pour l'emmener dans sa chambre, où elle devait dîner et passer la soirée. Sophie pleura beaucoup et longtemps; la bonne, malgré ses gâteries habituelles, était indignée et l'appelait voleuse.
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