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Mis à jour: 30 avril 2025


Madame Dashwood aussi, avant que quinze jours se fussent écoulés, pensa exactement comme sa fille; mais peut-être un peu plus qu'elle aux richesses dont sir Georges lui avait parlé, et secrètement elle se félicitait d'avoir obtenu du sort deux gendres tels qu'Edward Ferrars et Willoughby.

Elinor ne répondit rien; elle n'aurait pas voulu qu'Edward ressemblât

La petite rougit, et se tournant vers sa soeur: puis-je le nommer, lui dit-elle? Tout le monde éclata de rire; Elinor même essaya de rire aussi, mais ce fut un effort pénible. Elle était convaincue qu'Emma n'avait et ne pouvait avoir en vue qu'Edward Ferrars, dont elle n'aurait pu entendre le nom sans une émotion qui aurait excité les railleries de madame Jennings.

Ce qu'Edward éprouvait dans ce moment ne peut être rendu; mais ce n'était pas de la joie. Une surprise extrême mêlée d'un sentiment très-douloureux, voil

Elinor éprouva bientôt la différence qu'il y a entre l'attente d'un fâcheux événement, et la certitude; elle s'avoua qu'en dépit de sa raison elle avait toujours admis un léger espoir, tant qu'Edward ne serait pas marié, qu'il arriverait quelque chose qui romprait son mariage avec Lucy, soit des réflexions sur le caractère de cette jeune personne, soit la médiation de quelques amis, soit quelque établissement plus avantageux pour Lucy..... Mais actuellement tout était fini; ils étaient mariés, et elle condamna son propre coeur de cette flatterie cachée qui augmentait encore sa peine. Jamais elle n'avait mieux senti combien Edward lui était cher, qu'au moment elle devait y renoncer pour toujours. Dans les commencemens de son inclination pour lui, elle s'y abandonna sans crainte; il ne lui vint pas alors dans l'esprit qu'il y eût des obstacles

Le colonel parut surpris qu'Edward eut l'idée de se marier d'abord. Les revenus du bénéfice de Delafort, dit-il, seraient suffisans pour un célibataire; mais pour une famille qui s'augmentera peut-être beaucoup, et avec les habitudes de M. Ferrars, et une jeune femme qui me paraît aimer assez le monde et la parure, il me paraît impossible qu'il ait assez; et je le trouverais imprudent de s'établir avec cela: aussi je ne le lui offre qu'en attendant mieux, et je ferai tout ce qui dépendra de moi pour lui en procurer un meilleur, qui le mette

Je vais donc, chère miss Dashwood, puisque vous êtes assez bonne pour y prendre quelque intérêt, vous dire le plan que j'ai formé depuis quelque temps; j'espère qu'Edward l'approuvera, et je désire d'autant plus de vous en parler que vous pourrez nous servir. J'ose tout attendre de votre amitié pour lui et de votre bonté pour moi, et voici ce que c'est. Vous connaissez assez Edward pour avoir remarqué que dans le choix d'une vocation, son goût aurait été pour l'église, et que si sa mère l'avait permis, il aurait préféré cet état

Maria avait bien écouté sa soeur tant qu'elle avait ignoré qu'Edward était engagé avec Lucy Stéeles; elle ne savait point les détails et n'était pas en état de les entendre. Pendant long-temps tout ce que put faire Elinor, fut de l'adoucir, de calmer son ressentiment. Enfin Maria lui demanda depuis combien de temps elle savait cet odieux événement, et si c'était Edward qui le lui avait écrit.

Mais Elinor n'était ni susceptible ni défiante, elle mit sur le compte de madame Ferrars tout ce qui l'étonnait dans la conduite de son fils. Il était heureux qu'Edward eût une mère dont le caractère lui était si peu connu qu'il pouvait servir d'excuse pour tout ce qui paraissait étrange dans la manière d'être d'Edward. Sa réserve, sa froideur, ses inégalités, son départ, tout fut mis sur le compte de cette mère. Elle en estima davantage son ami de ne pas lui résister ouvertement, et d'attendre en silence le moment il serait le maître de déclarer ses sentimens et ses intentions. Elle ne craignait pas de grandes difficultés de la part d'une famille déja alliée

Mon cousin Edward Jerningham et sa charmante femme avaient accompagné, d'Angleterre en France, le roi, qui proclamait avec beaucoup de grâce qu'Edward avait servi sa cause dans les journaux anglais par des écrits qui avaient eu le plus grand succès. Edward pressentait, ainsi que sa femme, combien le costume purement anglais de Madame déplairait

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cuthbert

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