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Mis à jour: 1 juin 2025


»C'est dans cette délicieuse contrée qu'a été transporté Pumè; c'est l

Oui, elle est impure, repartit tranquillement Triuniak, car c'est la hache de Kougib. Kougib, le parent de Pumè? Lui. Et sa hache est impure comme toute sa personne, parce qu'il a ce matin porté un cadavre humain sur ses épaules. Je croyais cependant être son ami? fit Dubreuil en manière de réflexion. Si tu étais le sien, il n'est plus le tien, mon fils. Quel mal lui ai-je fait?

Et, tout haut, il dit: Rassure-toi, ma soeur. Pumè, l'odieux Pumè, ne flétrira point tes charmes. Je parlerai

Je dis, répliqua le capitaine en groënlandais, que tu n'épouseras point ce vieux scélérat. L'Indienne secoua désespérément la tête. Il le faut, murmura-t-elle. Il le faut? Qui peut t'y forcer? Lui! Pumè? Oui, Pumè. Allons donc! Mon frère, ses charmes sont infaillibles. Ses charmes! une duperie! Et Dubreuil haussa les épaules.

Mais si c'était sa volonté, Pumè engloutirait notre tribu entière sous les glaces de ces montagnes! s'écria-t-elle avec une profonde épouvante, en désignant du doigt la chaîne de glaciers qui les entourait. Alors, reprit Dubreuil, après un instant de silence, c'est ce mariage qui afflige Toutou-Mak. Ce mariage? oh! non! fut-il répondu avec ingénuité.

Le capitaine fit un geste d'incrédulité. La langue de Toutou-Mak ne ment pas, dit-elle. Pumè a voulu que ma mère mourût, parce qu'elle refusait de lui laisser épouser sa fille, ma soeur, et elle est morte. Et la soeur de Toutou-Mak a épousé alors le meurtrier de sa mère? Oui. Elle l'aimait donc bien! Non, elle ne l'aimait point. Je ne comprends pas, dit Guillaume tout surpris.

Au défaut de torture physique, Pumè essaya bien la torture morale contre le misérable étranger. Il fit circuler parmi les Illirsut le bruit que l'Homme-Blanc avait été envoyé au Succanunga par l'Esprit du mal, en ajoutant qu'il fallait le chasser pour préserver la contrée d'une ruine totale. Fidèles au mot d'ordre, les sorcières se firent les échos de l'angekkok.

Quand le banquet fut près de sa fin, deux illirsut, dépêchées par Pumè, se rendirent

Sa nuit, cependant, fut bercée par des rêves charmants. Le lendemain, il suivit Triuniak aux funérailles de Pumè. Tous les membres de la tribu, réunis autour de la cabane de l'angekkok-poglit, dans leurs vêtements les plus sales, faisaient entendre des cris lugubres, s'arrachaient; les cheveux et déchiraient leurs habits, en signe de douleur.

Cette scène, moins attendrissante que grotesque, dura environ une heure. Alors, par une fenêtre de la hutte, sortit un parent de Pumè, portant sur son dos le cadavre du jongleur, enveloppé et cousu dans sa plus belle pelisse. Il fut suivi de l'une des veuves du défunt, si hermétiquement encapuchonnée qu'on ne pouvait distinguer ses traits.

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