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Mais comment traverser le temps de grâce qui m'était accordé? J'aurais pu vivre ou mourir promptement de mon épée: on m'en interdisait l'usage; que me restait-il? une plume? elle n'était ni connue, ni éprouvée, et j'en ignorais la puissance. Le goût des lettres inné en moi, des poésies de mon enfance, des ébauches de mes voyages, suffiraient-ils pour {p.111} attirer l'attention du public? L'idée d'écrire un ouvrage sur les Révolutions comparées m'était venue; je m'en occupais dans ma tête comme d'un sujet plus approprié aux intérêts du jour; mais qui se chargerait de l'impression d'un manuscrit sans prôneurs, et, pendant la composition de ce manuscrit, qui me nourrirait? Si je n'avais que peu de jours

Les prôneurs de ces belles doctrines ont au ciel deux puissants protecteurs dont le nom ressemble fort

Des cent millions qu'il emprunta d'abord, pas un quart n'arriva au Roi. Il paya les dettes des princes, les gorgea. Cinquante-six millions pour le seul comte d'Artois, et vingt-cinq pour Monsieur. Condé n'en eut que douze, mais avec six cent mille livres en viager. On ne dit pas ce qu'eurent les prôneurs, les menteurs, intrigants de tous genres, qui avaient fait ce grand ministre.

Vos Mélodies ont paru. Jolie édition. Je les ai lues et relues avec charme. Elles ont eu un article dans la R. J'en fais un pour le F.; je les ai recommandées au G. On en parlera dans la N. Mais il faudrait, pour le succès, des prôneurs que vous n'avez pas. Il s'en vendra peu, je le crains. La poésie est dans un discrédit si complet, qu'il faut être sur les lieux pour en avoir une idée. C'est cent fois pis qu'

Tout paraissait en effet annoncer ma chute: quelle espérance pouvais-je avoir, moi sans nom et sans prôneurs, de détruire l'influence de Voltaire, dominante depuis plus d'un demi-siècle, de Voltaire qui {p.279} avait élevé l'énorme édifice achevé par les encyclopédistes et consolidé par tous les hommes célèbres en Europe? Quoi! les Diderot, les d'Alembert, les Duclos, les Dupuis, les Helvétius, les Condorcet étaient des esprits sans autorité? Quoi! le monde devait retourner

Quelques mots encore sur Mathieu de Dombasle écrivain. Son style facile et courant, qui se préoccupe moins de l'élégance que de la netteté, dit bien ce qu'il veut dire et ne manque point d'agrément dans sa simplicité qui le rend intelligible au lecteur le moins lettré. Ces qualités recommandent le Calendrier du Bon Cultivateur, paru pour la première fois en 1821 et que Mathieu de Dombasle affectionnait particulièrement: «C'était sa première publication agricole, dit l'éditeur de la huitième édition; puis il avait trop de foi dans le bon sens des masses pour n'être pas flatté et frappé en même temps du succès d'un livre qui, sans prôneurs, sans aucun patronage, s'était en moins de vingt ans répandu au nombre de plus de vingt mille exemplairesLe Calendrier du Bon Cultivateur forme un gros volume in-12 de plus de 600 pages, rempli d'excellents conseils, d'instructions pratiques, disposées avec méthode et dans l'ordre des saisons, ou mieux des douze mois de l'année. Le livre se termine par une sorte de récit en plusieurs chapitres, ayant pour titre: La richesse du cultivateur ou les secrets de Jean Benoit, et dont nous détacherons quelques passages pour faire connaître la manière de l'auteur. L'histoire de Benoit se lit avec un vif intérêt quoique ne rappelant en rien le roman ou la nouvelle, témoin la façon dont l'auteur raconte le mariage de son héros: «Benoit avait le projet de visiter l'Angleterre parce qu'il avait entendu dire que plusieurs parties de ce royaume sont cultivées avec une grande perfection; mais ayant fait connaissance d'une fille qui était en service chez le même maître que lui, il se détermina

Combien vivent encore dont on ne parle point, et dont on ne parlera jamais! Quelle horrible peine a un homme qui est sans prôneurs et sans cabale, qui n'est engagé dans aucun corps, mais qui est seul, et qui n'a que beaucoup de mérite pour toute recommandation, de se faire jour