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Mis à jour: 5 juin 2025


Un maître diable, porté sur quatre épaules, balançait fièrement la plus énergique démonstration de sa jouissance érotico-satanique et, dans ses moments d'humeur répandait a flots la liqueur bénite. Chacun se prosternait

Quand, me croyant trahi, j'allais me jeter grelottant d'amour, avec un désespoir filial, au pied de la croix, c'était la vocation trompée de l'amour paternel qui me prosternait.

Il se prosternait, il sentait les trois coups de l'Angelus lui passer sur la nuque, lui retentir jusqu'au coeur. La cloche prenait une voix plus haute. Elle revint, implacable, pendant quelques minutes qui lui parurent durer des années. Elle évoquait toute sa vie passée, son enfance pieuse, ses joies du séminaire, ses premières messes, dans la vallée brûlée des Artaud, il rêvait la solitude des saints. Toujours elle lui avait parlé ainsi. Il retrouvait jusqu'aux moindres inflexions de cette voix de l'église, qui sans cesse s'était élevée

Lui, gardait toute l'ombre morte du séminaire. Pendant des années, il n'avait pas connu le soleil. Il l'ignorait même encore, les yeux fermés, fixés sur l'âme, n'ayant que du mépris pour la nature damnée. Longtemps, aux heures de recueillement, lorsque la méditation le prosternait, il avait rêvé un désert d'ermite, quelque trou dans une montagne, rien de la vie, ni être, ni plante, ni eau, ne le viendrait distraire de la contemplation de Dieu. C'était un élan d'amour pur, une horreur de la sensation physique. L

Non, ce n'etait pas de l'amour. Il y avait en moi pour lui une admiration craintive et respectueuse. Je ne sais comment vous dire cela, Rene; il se melait au culte qui me prosternait a ses genoux une secrete horreur. Je suis la fille d'une morte. Je vois partout cette terrible chose qui a nom le vampirisme: ce don de vivre aux depens du sang d'autrui.

Alors elle se prosternait et priait haut, mais avec tant d'onction, d'éloquence, de douceur, d'élévation et de force, qu'on eût dit que l'esprit de Dieu l'inspirait. Ses pensées, ses expressions, ses images pénétraient jusqu'au fond du coeur; d'abord on l'écoutait; peu

Il ne l'aimait pas?... Nous allons citer ses propres paroles au sujet d'Idoménée: «Mozart... Raphael!... Quel miracle de beauté qu'une telle musique! comme c'est pur! quel parfum d'antiquité! C'est grec, c'est incontestablement grec, comme l'Iphigénie de Gluck, et la ressemblance du style de ces deux maîtres est telle dans ces deux ouvrages qu'il est vraiment impossible de retrouver le trait individuel qui pourrait les faire distinguer ...» En fouillant dans la collection du Journal des Débats, nous rencontrerions bien d'autres témoignages de la fausseté des sentiments attribués au réformateur musical que M. Ingres et bien d'autres considéraient comme un monstre: immanissimum et foedissimum monstrum. Une fois pour toutes, établissons que Berlioz ne prétendait nullement au rôle que certains compositeurs ont tenu depuis. Il ne se vantait pas d'être le seul de son espèce et ne croyait point qu'avant lui, la musique fût une science ignorée, ténébreuse, inculte; loin de renier les anciens, il se prosternait avec vénération devant les dieux de la symphonie, il brûlait devant leurs autels l'encens le plus pur. Son unique prétention (et elle nous paraît justifiée) était de continuer la tradition musicale en l'agrandissant, en l'améliorant, grâce aux ressources modernes: «J'ai pris la musique Beethoven l'a laissée», disait-il avec quelque orgueil

Ils saluaient quelque chose de plus. La soif qui brûlait leur cœur, la furieuse passion qui les prosternait aux genoux du maître, l'âpre aiguillon du désir invincible qui les précipitait dans les extrêmes terreurs et jusqu'au fond des plus basses complaisances, était la vanité insatiable et l'acharnement du rang. Tout était matière

Il se fit un mouvement général dans la foule. Notre train fut serré de plus près. Aux premiers rangs de ces pèlerins, on levait les bras en l'air, on les étendait vers l'éléphant, on se courbait, on s'agenouillait, on se prosternait jusque dans la poussière. C'était évidemment de l'adoration, portée au plus haut point.

Tous ces Sultans Turcs, Arabes, Tartares, reçurent l'investiture des Califes, avec bien moins de contestation, que plusieurs Princes Chrétiens n'en ont reçu des Papes. On ne baisait point les pieds du Calife, mais on se prosternait sur le seuil de son Palais.

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