United States or Slovakia ? Vote for the TOP Country of the Week !


Nous allions aussi voir de riches collections chez des particuliers. Rendon de Boisset possédait une galerie de tableaux flamands et français. Le duc de Praslin et le marquis de Lévis avaient de riches collections des grands maîtres de toutes les écoles. M. Harens de Presle en avait une très riche en tableaux de maîtres italiens; mais aucune ne pouvait se comparer

Mme Harenc avoit un fils unique aussi laid qu'elle, et aussi aimable. C'est ce M. de Presle qui, je crois, vit encore, et qui s'est longtemps distingué par son goût et par ses lumières parmi les amateurs des arts . Leur société, composée avec choix, avoit pour caractère l'intimité, la sûreté, une sérénité paisible et quelquefois riante, et la plus parfaite harmonie des sentimens, des goûts et des esprits. Quelques femmes, toujours les mêmes et tendrement unies, en faisoient l'ornement: c'étoit la belle Desfourniels, qui, pour la régularité, la délicatesse des traits et leur finesse inimitable, étoit le désespoir des plus habiles peintres, et

Très vraie encore, la jeune duchesse yankee. Elle reste bien une fille de son pays. Elle approuve son père; et, quand le duc lui rapporte avec indignation comment Jerry a maté le syndicat des usuriers: «Vous croyez, lui dit-elle, que je vais faire comme la marquise de Presle? Vous attendez «le coup du Gendre de Monsieur Poirier»? Eh bien, non, mon ami. Je ne suis pas d'ici, moi, et vous me l'avez trop laissé comprendreMais tout de même, dans le fond, elle sent ce qui lui fait défaut; elle a le respect et la superstition du seul luxe qui manque aux rois de l'or du nouveau monde: l'ancienneté des noms et des souvenirs, une tradition, des meubles et des portraits de famille, et les façons d'être qui sont liées

Le directoire était instruit par sa police de tous ces mouvemens. La conduite des émigrés, la marche des cinq-cents, s'accordaient avec la déclaration de Duverne de Presle pour démontrer l'existence d'un véritable complot. Duverne de Presle avait dénoncé, sans les nommer, cent quatre-vingts députés comme complices. Il n'avait désigné nominativement que Lemerer et Mersan, et avait dit que les autres étaient tous les sociétaires de Clichy. En cela, il s'était trompé, comme on a vu. La plupart des clichyens, sauf cinq ou six peut-être, agissaient par entraînement d'opinion, et non par complicité. Mais le directoire, trompé par les apparences et la déclaration de Duverne de Presle, les croyait sciemment engagés dans le complot, et ne voyait en eux que des conjurés. Une découverte faite par Bonaparte en Italie vint lui révéler un secret important, et ajouter encore

La seconde copie, celle qui fut envoyée au roi Joseph, placée au milieu de hardes et effets, dans une des dix caisses M. de Presle avait caché les papiers du roi, subit le sort suivant: Les dix caisses furent envoyées d'abord de l'hôtel Joseph, les unes chez le nommé Legendre, valet de chambre dévoué, alors

Les deux directeurs Carnot et Barthélemy, l'ex-ministre de la police Cochon, son employé Dossonville, le commandant de la garde du corps législatif Ramel, les trois agens royalistes Brottier, Laville-Heurnois, Duverne de Presle, étaient condamnés aussi

Voici, Monsieur, ce que je puis vous dire de plus positif sur cette affaire. M. Menneval se trompe, car M. de Presle, que j'ai vu souvent

J'eus cependant quelques jours d'un bonheur pur et calme, et cette jouissance me fut surtout bien douce dans le souper que je fis chez Mme Harenc. M. de Presle m'y ramena après le spectacle. Sa bonne mère, qui m'attendoit, me reçut dans ses bras; et, en apprenant mon succès, elle m'arrosa de ses larmes. Un accueil si touchant me rappela ma mère, et

Le directoire la tint secrète, comme la déclaration de Duverne de Presle, attendant l'occasion de s'en servir utilement. Mais il n'eut plus de doute alors sur le rôle de Pichegru dans le conseil des cinq-cents; il s'expliqua ses défaites, sa conduite bizarre, ses mauvais procédés, son refus d'aller