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Mis à jour: 11 juillet 2025
Enfin vous paroissez, vous faites quelques pas vers l'homme qui devoit vous dire que je ne pouvois pas vous recevoir; votre marche se ressentoit encore de la foiblesse de la maladie, vos traits me parurent altérés; mais cependant, jamais, je vous l'avoue, jamais je n'ai trouvé dans votre visage, dans votre expression, un charme séducteur qui pénétrât plus avant dans mon âme.
Cette nouvelle outre le chagrin qu'elle me causa, par l'intérêt que je prenois au destin de mon frère, m'en attira d'autres. La princesse Wilhelmine s'étoit flatté jusqu'alors de l'épouser; dans l'idée que je pouvois y contribuer, elle m'avoit fait toutes les avances imaginables. J'avois pris ses caresses pour argent comptant, ne m'étant point doutée de son dessein. J'aurois fort souhaité qu'une de mes belles-soeurs eût pu convenir
"J'ai la plus sensible affliction que je pouvois jamais avoir, répondit-elle. Quel usage avez-vous fait de la confiance extraordinaire, ou, pour mieux dire, folle, que j'ai eue en vous? Ne méritois-je pas le secret? Et, quand je ne 10 l'aurois pas mérité, votre propre intérêt ne vous y engageoit-il pas? Falloit-il que la curiosité de savoir un nom que je ne dois pas vous dire vous obligeât
Sire, Je ne suis pas immortelle, ou divine, C'est assez que je sois d'une illustre origine; Et qu'entre mes ayeux je puis compter des Rois Dont autresfois la Thrace a reveré les loix: J'en pouvois justement esperer la couronne, Si le sort eut voulu mieux traitter Hermionne; Mais lors que l'inconstant m'eust mis le Sceptre en main Le traistre me l'osta du jour au lendemain: J'ay suivy du depuis sous l'habit d'Amazone L'exercice sanglant de la fiere Bellone, Et pour me signaler je cherchois les hazars, Quant j'ay veu déployer vos heureux estendars; Dez que j'ay recogneu par ces augustes marques Les vaillans escadrons du plus grand des Monarques, Et qu'infailliblement un traistre usurpateur Estoit de cette guerre & le Chef, & l'Autheur, Aussi-tost ma fureur justement animée Chercha cet insolent parmy toute l'armée, Afin de luy ravir par un coup solemnel, Le prix qu'il attendoit d'un dessein criminel.
Quand elle me répondit qu'elle me recevroit, je n'osai pas vous l'écrire, mon cher maître; mais je ne pouvois contenir dans mon sein la joie que je ressentois; je me promenois dans ma chambre avec des transports dont je n'étois plus le maître: quelquefois cette vive émotion de bonheur m'oppressoit tellement, que je voulois la calmer en me rappelant tout ce qu'il y avoit de cruel dans ma situation, dans mes liens; mais il est des momens où l'âme repousse toute espèce de peines, et ces idées tristes qui, la veille, me pénétroient si profondément, glissoient alors sur mon coeur, comme s'il avoit été invulnérable.
Louise, jamais la douleur de Léonce n'avoit été si profonde et si touchante; elle avoit changé son caractère. Il n'essayoit pas de me retenir; mais je voyois dans son regard une expression funeste, une désignation sombre qui me glaçoit de terreur. J'essayai de lui parler, il ne me répondoit plus; je ne pouvois supporter qu'il eût cessé de croire
Veritablement, respondit la femme d'un confiturier qui s'est efforcée d'envoyer son mary en paradis par eschelle, si je pouvois trouver d'aussi bonnes fortunes, Dieu sçait si je ferois l'amour
Si j'avois été très-aimable, très-remarquable par la grâce et l'esprit de société, le sacrifice de mes succès m'eût peut-être été pénible; mais j'étois une femme ordinaire dans la conversation, quoique j'eusse une manière de sentir très-forte et très-profonde; je pouvois donc renoncer au monde, sans craindre ces regrets continuels de l'amour-propre, qui troublent tôt ou tard les affections les plus tendres.
J'en profitai en effet. Du double fardeau dont m'avoit chargé M. de Vignoral, je sentis que je pouvois sans crainte retrancher la moitié. Je me promis de laisser l
Dans quelque situation que vous soyez, vous avez besoin que je vous parle de Léonce. Je reviens aux derniers momens que j'ai passés avec lui. Je l'avois prévenu du jour où je pouvois recevoir votre lettre; le matin de ce jour, je savois que, depuis cinq heures, il s'étoit promené sur la route par laquelle le courrier devoit venir, sans pouvoir rester en repos une seconde; marchant
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