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Ainsi la rupture des deux Frondes était consommée. Il s'agissait maintenant de gagner dans la bourgeoisie et l'armée les hommes les plus influents, afin de préparer le retour et la domination de Mazarin dans Paris. Ce fut encore en grande partie l'œuvre de Nicolas et de Basile Fouquet. Ils s'assurèrent, par l'influence de madame de Brégy , du maréchal de l'Hôpital, gouverneur de Paris , et s'efforcèrent d'attirer au parti du cardinal le premier président Mathieu Molé et son fils, le président de Champlâtreux , qui avaient longtemps soutenu la cause du prince de Condé. Ils y réussirent complétement, et, dans la suite, ces magistrats firent partie du parlement de Pontoise, que la cour opposa au parlement de Paris. De toutes les conquêtes, ménagées par les habiles négociations des deux frères, la plus importante de beaucoup fut celle qui donna

Les frondeurs ne se dissimulèrent pas la portée d'un acte qui allait frapper d'illégalité toutes les mesures du parlement de Paris. Ils éclatèrent en menaces et firent pleuvoir les pamphlets contre le parlement de Pontoise. Le Mercure de cour, le Parlement burlesque de Pontoise, la Satire du parlement de Pontoise, etc., s'efforcèrent de verser le ridicule sur les magistrats qui avaient obéi aux ordres de la cour. Mais la violence même des attaques atteste l'inquiétude que leur inspirait cette assemblée. On voit aussi, par les noms cités dans les mazarinades, que Nicolas Fouquet ne s'était pas trompé en désignant les membres du parlement qui céderaient aux sollicitations des partisans de la cause royale. Le premier président, Mathieu Molé, les présidents

La petite Ménie avait quatre ans quand elle faisait ainsi le loup, en ramenant son tablier (son devanteau) sur sa tête. De Pontoise, elle devait suivre son père au Havre, il mourut, la laissant, très jeune encore, aux soins d'une mère qui n'était pas de grande protection.

Mais ce n'est pas tout que d'entreprendre un voyage, il faut l'achever. Que le plus malheureux coucou de Saint-Denis me charge pour la vallée de Montmorency ou pour les eaux d'Enghien, et qu'il me dépose au milieu de la route poudreuse de Pontoise, j'imagine que je serai fort mécontent. De même si, après vos belles promesses, au lieu de jeter votre lecteur dans quelque ville morte de l'Orient, au milieu de ces palais et de ces sphinx contemporains de Sésostris, vous lui faites passer la nuit dans quelque misérable auberge mal servie par une vachère en haillons,

Lettre du P. Denis Jamet Recollect, au sieur des Boues, grand Vicaire de Pontoise. Pax Christi.

C'est de la passion folle, ajouta tout bas la Varenne. Vraiment? Du délire. Et les yeux effrontés du petit homme s'écarquillèrent pour imiter le regard du tigre ou de la chatte. Le roi inflammable, comme on sait, frissonna de tout son corps. Il se rappela sans doute cette jambe de nymphe au bac de Pontoise. Oui, murmura-t-il, elle est bien belle. Que m'ordonne Votre Majesté?... Que répondrai-je?

De ces nouvelles fu le roy moult troublé et moult esmeu. Tantost se départi de Pontoise et, depuis celle heure, fu moult curieux et moult soigneux de son corps garder, pour ce que son cuer estoit en effroy de ces nouvelles. Et pour ce que la paour et la doubte luy croissoient de jour en jour, se conseilla-il

Flavie eut les enviables honneurs de la mode. Elle put, sans se compromettre aucunement placer M. Garnier sur un assez bon pied, non pas pour faire des mariages, on ne fait pas de mariages, surtout dans le grand monde, mais pour plumer pigeons errants et colombes égarées sous prétexte de mariage. Vers cette époque, Garnier s'établit seigneur de Clérambault. Clérambault est un petit tas de boue situé entre Pontoise et Meaux. Il y a trois maisons. Garnier avait été l

Le 21 prairial an XII on arrêta que les inhumations ne pourraient être faites que dans des terrains éloignés d'au moins 35 mètres de l'enceinte des villes, et le cimetière du Père-Lachaise, l'aîné des cimetières parisiens, fut établi en 1804. Le Père-Lachaise ou Mont-Louis c'était loin, c'était la province au temps du premier empire; aujourd'hui Paris a dévoré le cimetière, l'a englobé, et le jardin des morts est bien près de ressembler au vieux cimetière des Innocents. Mais les cimetières parisiens ont fini leur temps. Les morts seront bientôt transportés près de Pontoise, sur les terrains de Méry-sur-Oise et de Saint-Ouen-l'Aumône. Paris a peur et vomit ses dépouilles sur la banlieue. Les pauvres morts, aller si loin! Des enterrements

On ramassa en chemin le corps de Bouletord et du capitaine Bréguiboul, et la petite troupe gagna Pontoise, M. de Charny et M. de Pomereux se séparèrent. Celui-l