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Mis à jour: 29 juin 2025


Il jeta sur le comptoir une pièce de vingt francs et sortit, laissant Pontois stupéfait. «Qui est donc ce monsieur? On dirait d'un prince! Quel air! quelle hauteur!... Et comme il a jeté cette pièce d'or! comme on ferait d'un sou.... Il me débarrasse de Jeannot, qui est un mauvais drôle, et il me paye encore! Bonne affaire pour moi.... Mais qui est donc ce M. Abel

Il ne fallait pas lui faire transporter un bocal pour commencer. Au revoir, je m'en vais, moi, avec mon débutant. Il est gentil, celui-ci! Dites donc, Simon, voulez-vous changer? Reprenez l'autre et donnez-moi celui-ci. Non, non, Pontois, gardons chacun le nôtre; celui-ci est mon frère, Jeannot est mon cousin. Au revoir. Je viendrai demain savoir comment ça va.

Monsieur, c'est chez des gens très comme il faut; des marchands de meubles d'occasion, amis de M. Pontois, qui ont un grand appartement dans la rue Saint-Roch. Beau quartier! Belle rue! Le quartier est beau, c'est vrai; mais je demande pardon

Oh! oh! c'est grave, çadit M. Abel en entrant. Les garçons, le maître, la dame du comptoir entouraient le malheureux Jeannot, le débarbouillaient, l'arrosaient, l'inondaient, l'épongeaient. Les garçons riaient sous cape, la dame du comptoir leur faisait de gros yeux; M. Pontois n'oubliait pas ses intérêts et gardait l'entrée, afin que quelque filou ne pût se glisser dans l'épicerie.

Des cris du dehors répondirent aux hurlements du dedans; M. et Mme Pontois, éperdus, criaient aux chanteurs d'arrêter; les cris du dehors devenaient menaçants; M. Pontois courut fermer les fenêtres; des coups frappés

Sur la dépêche de M. de Pontois, lord Palmerston s'empressa de me dire: «Il n'y a point de successeur nommé

Je suis bien sûr que M. Pontois ne demandera pas mieux; qu'il sera fort honoré d'avoir M. Abel. C'est qu'il faut aussi faire inviter son ami, M. Caïn. M. CaïnSimon regarda d'un air surpris M. Abel, qui souriait de l'étonnement de Simon; mais, reprenant son sérieux: M. ABEL. Oui, Simon, mon ami Caïn; cela te paraît drôle que Caïn soit ami d'Abel? C'est pourtant vrai.

Les cris de la dame du comptoir attirèrent des sergents de ville; ils se firent ouvrir la porte, s'informèrent de la cause des cris de madame. M. Pontois et les garçons expliquèrent si bien l'affaire, que les sergents de ville se mirent en devoir d'arrêter le voleur. Jeannot se pavanait dans son triomphe. Laissez donc, mes braves amis, je ne suis pas plus voleur que vous.

«Mais, mon ami, je trouve que Jeannot s'est très mal conduit avec Simon, et qu'il ne mérite pas du tout mon intérêt ni le tien. Cher monsieur Abel, pensez donc que M. Pontois va le renvoyer, et que ce malheureux Jeannot mourra de faim et de froid, car voici l'hiver qui approche. C'est vrai, mais comment veux-tu que je recommande ce garçon que je ne voudrais pas pour moi-même?

Nous n'étions pas restés spectateurs indifférents de tels troubles chez un peuple ami et sur notre frontière. Dès que j'appris l'insurrection des premiers corps francs dans le canton même de Lucerne, j'en témoignai au comte de Pontois mon inquiétude : «Le gouvernement de Lucerne a triomphé et avec lui la cause de l'ordre; nous avons été heureux de l'apprendre. Mais il est fâcheux que l'appel des jésuites ait été la cause ou l'occasion des événements qui ont troublé la paix de ce canton. Au point de vue général de la Suisse, j'avais pressenti le danger d'une telle mesure: elle ne pouvait paraître qu'une sorte de défi jeté par l'opinion catholique et conservatrice

Mot du Jour

detto

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