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Mis à jour: 14 juin 2025
Découragé, M. Triphon poursuivit sa route dans le silence de la rue déserte. Dans la fabrique, tassée comme une bête sombre, les lourds pilons dansaient et bombardaient; la machine
Alors, pour le restant de la journée, la bonne humeur était revenue dans la fabrique. Les yeux étaient des lueurs, les joues se coloraient. Berzeel sortait de son habituel mutisme pour hurler, dans le fracas des pilons, de longues histoires; et, pour la plus futile question, Leo lâchait un «Oooo ... uuu ... iiii ...» tonitruant, qui allait peut-être bien traverser les murs de la «fosse» et le jardin, jusqu'aux oreilles de M. de Beule, pour le faire sursauter
Chaque année, vers la fin de juin, les villageois n'entendaient plus le tintamarre habituel des pilons dans l'usine. C'était la saison des foins; Ollewaert, Leo et Free, qui étaient de rudes faucheurs, partaient de grand matin, la faux sur l'épaule, bientôt suivis de presque tous les autres, hommes et femmes ensemble, pour retourner au soleil l'herbe fauchée et la mettre en tas vers le soir. Seul, Bruun, le chauffeur, et son fils Miel restaient
Alors il y eut une bonne petite heure de joie et d'entrain dans la fabrique. L'alcool faisait son effet, effaçait les tristesses, suscitait les pensées joyeuses et amusantes. Des quolibets partaient dans le vacarme des pilons et, dans la «fosse aux femmes», on chanta des romances avec des voix aiguës et nasillardes, comme au bon vieux temps. Vers onze heures, un silence retomba, mélancolique, morose. Les nerfs se détendaient et l'alcool creusait son trou, où s'installait la faim. Au dehors le splendide soleil d'été illuminait la terre. Lorsqu'on venait du beau jardin fleuri, pour entrer dans une des «fosses» sombres, on avait l'impression de descendre dans un caveau. Les ouvriers ne chantaient plus, ne parlaient plus, accomplissaient leur besogne d'automates avec des yeux las et ternes. Il y régnait une atmosphère de désenchantement, de leurre, de duperie. C'était peut-être parce que le trou creusait si fort, vous rongeait l'estomac. Il aurait fallu un brin
D'un pas hésitant, il rentra dans l'huilerie. Il y régnait une atmosphère d'émeute. Les pilons dansaient, bondissaient et, dans l'infernal tumulte, les ouvriers échangeaient
Pierken dit bonjour aux camarades, sans plus; puis, de toute la journée, ne desserra pas les dents. Fikandouss ne dit même pas bonjour. Les autres aussi, d'ailleurs, demeuraient silencieux. Le tonnerre des pilons avait seul la parole. A dix heures, lorsque Sefietje parut avec la bouteille, Pierken refusa sa goutte. Les autres le regardaient, stupéfaits. Quoi!
Pendant mes excursions aux environs, je découvris, au milieu d'une forêt de palmiers, ce que je pourrais presque appeler une usine pour la fabrication de l'huile de palme. Cette usine, composée de plusieurs hangars dépendant du village de Grand-Alépé, contenait une douzaine de mortiers de très grande taille, creusés dans d'énormes troncs d'arbres. À l'aide de gros pilons en bois, les indigènes écrasent dans ces mortiers les graines de palmiers quand elles sont rouges, c'est-
Eleken entra et servit le souper. Ils mangèrent en silence. Au loin, dans la fabrique, les pilons battirent encore quelques instants, puis la machine s'arrêta lentement, comme une chose qui expire. Lorsqu'il eut achevé son repas, M. de Beule prit son journal et s'installa près du feu, dans son fauteuil. Muche se roula en boule
Les hommes glapissaient de joie, dans l'assourdissant vacarme des pilons. Vous rigolez, je crois, dit M. Triphon en riant jaune. Mais oui, nous rigolons. Et vous, est-ce que vous n'avez peut-être pas rigolé? demanda Free.
La grande ville de l'or et des jolies femmes, San-Francisco, qui n'oublie pas son passé, parlait souvent de ce mystérieux nord au seuil duquel, en 1880, un Canadien, Joseph Juneau, avait trouvé du quartz aurifère. Son claim, vendu deux mille francs, était devenu cette fameuse Treadwell où des centaines de pilons, sans jamais s'arrêter, sauf
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