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Mis à jour: 8 juin 2025
Alors il y eut une bonne petite heure de joie et d'entrain dans la fabrique. L'alcool faisait son effet, effaçait les tristesses, suscitait les pensées joyeuses et amusantes. Des quolibets partaient dans le vacarme des pilons et, dans la «fosse aux femmes», on chanta des romances avec des voix aiguës et nasillardes, comme au bon vieux temps. Vers onze heures, un silence retomba, mélancolique, morose. Les nerfs se détendaient et l'alcool creusait son trou, où s'installait la faim. Au dehors le splendide soleil d'été illuminait la terre. Lorsqu'on venait du beau jardin fleuri, pour entrer dans une des «fosses» sombres, on avait l'impression de descendre dans un caveau. Les ouvriers ne chantaient plus, ne parlaient plus, accomplissaient leur besogne d'automates avec des yeux las et ternes. Il y régnait une atmosphère de désenchantement, de leurre, de duperie. C'était peut-être parce que le trou creusait si fort, vous rongeait l'estomac. Il aurait fallu un brin
Des psalmodies, des lamentations, des chants d'allégresse emplissant les hautes voûtes, ou bien vibrant dans les sonorités sépulcrales d'en dessous; les mélopées nasillardes des Grecques, coupées par les hurlements des Cophtes... Et, dans toutes ces voix, une exaltation de larmes et de prières qui fond leurs dissonances et qui les unit; l'ensemble, finissant par devenir un je ne sais quoi d'inouï, qui monte de tout ce lieu comme la grande plainte des hommes et le suprême cri de leur détresse devant la mort...
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