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Mis à jour: 5 juin 2025


Pour le reste du jour, de nouveau la parole fut exclusivement aux lourds pilons rebondissants. Les hommes étaient silencieux et boudeurs. A six heures, de même que le matin, Pierken et Fikandouss refusèrent obstinément leur goutte, mais personne, cette fois, ne fit mine de la leur demander. Tous regardaient avec des yeux de profond mépris les deux abstinents.

Faut-il que je laisse l'ouvrage pour aller le lui dire? demanda Pierken froidement. Mais non, feignant que vous êtes! vociféra M. de Beule hors de lui. Comment voulez-vous que je fasse alors, Monsieur? répliqua Pierken avec une calme logique. J'en ai assez! répéta M. de Beule, esquivant une réponse précise.

Pierken n'insista pas et se tourna vers Siesken et Pee, le meunier. Siesken le prit sur un ton de bonne plaisanterie. Est-ce qu'on nous paiera la goutte au moins,

Non ... non ... je n'irai pas, et Miel non plus! répondit Bruun d'un ton haineux et agressif. Et il donna ses motifs: Je n'ai pas envie de valser pour le plaisir d'entendre débiter des blagues. Miel ne dit rien; il n'osait pas contredire son père, et ne semblait du reste pas bien comprendre ce qu'on attendait de lui. De ses petits yeux idiots il regardait Pierken et hochait la tête.

Encore un peu d'alcool: ce désir les brûlait. C'était parfois une tentation et un supplice, cet unique petit verre, surtout lorsque Pierken avait ravivé en eux ces troublantes et irréalisables chimères d'avenir. Ils en étaient malades; ils en avaient la gorge sèche; ça faisait mal. Aussi, lorsque M. de Beule ou M. Triphon ne rôdaient pas par l

Comme j'ai dit, répéta Pierken d'un ton bref et décidé: envoyer une députation au patron; moins d'heures de travail et salaire supérieur; s'il refuse, la grève! Les ouvriers redevinrent graves. Nous serons fichus

Des bêtises! rétorquait vivement Pierken en se montant. Pourquoi donc, dis-moi, devrait-il y avoir toujours des pauvres et des riches sur terre? Et pourquoi faudrait-il que ce soit toujours au tout des mêmes

Eh bien, monsieur, répondit Pierken, perdant patience

Leo regardait devant lui d'un air sombre et parfois avait un grincement de dents. Ce n'est pas juste, mais qui peut rien y changer? demandait-il d'un ton pessimiste. Nous...! nous changerons tout ça! affirmait Pierken en se frappant la poitrine. Fikandouss! Fikandouss! ricanait Feelken.

Instantanément, tous les ouvriers de la fabrique, avec des lamentations, entourèrent le mort. Il y avait de l'horreur dans leurs yeux et, chaque fois que l'un d'eux touchait le corps du pendu, tous les autres reculaient avec terreur. Pierken, agenouillé près du cadavre, pleurait

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