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Oh! j'ai pitié de vous ... vous êtes tellement ignorants! Est-ce qu'on ne parle pas de faire baisser le prix de la gniole dans ton journal! demandait Free d'un air narquois. Fikandouss! Fikandouss! criait Feelken. On ne peut pas parler avec vous autres, répondait Pierken, haussant les épaules d'un air découragé.

Leo regardait devant lui d'un air sombre et parfois avait un grincement de dents. Ce n'est pas juste, mais qui peut rien y changer? demandait-il d'un ton pessimiste. Nous...! nous changerons tout ça! affirmait Pierken en se frappant la poitrine. Fikandouss! Fikandouss! ricanait Feelken.

Les femmes, pareillement, restaient muettes, hormis Victorine, qui protesta violemment: ce serait une honte si on n'obtenait pas ça. Feelken, qui était devenu très sombre et renfermé ces derniers temps, hocha la tête en soupirant. On ne savait quelle dépression, quelle tristesse semblait détruire leurs illusions. Des foutaises, tout ça! De la m..... de chien!

Par bonheur pour eux tous, jamais M. de Beule ne s'attardait longuement dans la fabrique. Il était assez souvent en route pour ses affaires et il avait aussi son travail de bureau. Bientôt il disparaissait comme il était venu, piloté par Muche; et, lui parti, la vie renaissait. Un vaste soupir de soulagement semblait s'exhaler de toute la fabrique. Ollewaert se calait la joue d'une chique fraîche; Free souriait comme un géant malicieux; Feelken susurrait un «Fikandouss-Fikandouss», et même Leo se risquait parfois

A la fabrique, pourtant, il y avait quelque chose de changé. On y sentait fermenter un sourd mécontentement, grandir comme une oppression. Il était rare que Leo fît encore entendre son mugissant «Oooo ... uuuuu ... iiiii ...» et Feelken son agaçant «Fikandouss-Fikandouss». C'était un événement rare, quand Ollewaert demandait

Il s'approcha délibérément de M. Triphon et lui demanda: M'sieu Triphon, est-ce qu'on peut aller chercher un kilo? Ils ne disaient jamais «un litre», toujours «un kilo» de genièvre. Pourquoi ça? demanda M. Triphon, vaguement méfiant. Mais ... vous savez bien ... pour l'affaire ... Fikandouss-Fikandouss-Fikandouss! répondit Feelken en riant.

Ce serait Fikandouss-Fikandouss, dit Feelken. Leo fit entendre un «Oooo ... uuuu ... iiii» pessimiste, et les autres haussèrent les épaules avec un sourire désenchanté, comme devant une chimère totalement irréalisable. Pour moi, la seule chose que je demande, c'est quatre gouttes par jour au lieu de deux, dit Ollewaert. Bravo, et moi aussi! dit Berzeel.

«La Blanche» était loin d'être belle femme; mais Bruun la trouvait telle parce qu'il n'avait jamais pu l'avoir. Tous les autres, qui étaient au courant, s'amusaient énormément de sa disgrâce et abondaient sournoisement dans son sens. «Fikandouss-Fikandousscriait Feelken. Et Leo mugissait un « Oooo ... uuu ... iii ...» qui dominait le fracas des pilons.

«Il le sait! Il le saitmurmurèrent les hommes. Et Feelken, avec une drôle de grimace et d'une voix

Pierken se déclara satisfait. Il eût préféré un autre délégué que Feelken, mais il ne fit pas d'observation. Il était satisfait. C'était un jeudi. Il fut décidé qu'on attendrait jusqu'au samedi, au repos de quatre heures. Alors,