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Mis à jour: 20 juin 2025


Aussitôt la dictée terminée, le commandant du Paty se leva et, posant la main sur moi, s'écria d'une voix tonnante: «Au nom de la loi, je vous arrête; vous êtes accusé du crime de haute trahisonLa foudre tombant

Je viens d'écrire au commandant du Paty pour lui rappeler les deux promesses qu'il m'avait faites, après ma condamnation: au nom du ministre, de faire poursuivre les recherches; en son nom personnel, de me prévenir dès que la fuite reprendrait au ministère. Le misérable qui a commis ce crime est sur une pente fatale, il ne peut plus s'arrêter. Dimanche 21 avril 1895.

Le samedi 11 janvier, le Journal officiel enregistrait un décret présidentiel daté du 6, réintégrant dans l'armée et affectant au service des chemins de fer et des étapes dans le gouvernement militaire de Paris au titre de l'armée territoriale, le lieutenant-colonel Mercier du Paty de Clam qui, depuis 1900, depuis «l'Affaire», il joua un rôle qu'on n'a pas oublié, était

Dès le lendemain de ma condamnation, quand M. le commandant du Paty de Clam est venu me trouver, au nom de M. le Ministre de la Guerre, pour me demander si j'étais innocent ou coupable, je lui ai répondu que non seulement j'étais innocent, mais que je demandais la lumière, toute la lumière, et j'ai sollicité aussitôt l'aide des moyens d'investigation habituels, soit par les attachés militaires, soit par tout autre moyen dont dispose le Gouvernement.

Le quinzième jour enfin après mon arrestation, le commandant du Paty me montra une photographie de la lettre accusatrice, appelée depuis le Bordereau. Cette lettre, je ne l'avais pas écrite, je n'en étais pas l'auteur.

Après la clôture de l'instruction du commandant du Paty, l'ordre d'ouvrir une instruction régulière fut donné par le général Mercier, ministre de la Guerre. Ma conduite cependant était irréprochable; rien dans ma vie, dans mes actes, dans mes relations ne pouvait prêter

Le président du Conseil et ses collaborateurs n'avaient pas été mis au courant de cette mesure. Ils s'en émurent. Au Conseil des ministres de samedi, M. Millerand leur expliqua ses raisons: s'il n'avait pas saisi le conseil de cette affaire, c'est qu'il considérait qu'elle avait un caractère purement administratif. M. du Paty de Clam, en effet, avait introduit, contre la décision qui l'avait mis

Si mon cerveau n'a pas sombré dans ces journées et dans ces nuits interminables, ce ne fut pas la faute du commandant du Paty. Je ne possédais ni papier ni encre permettant de fixer mes idées;

La Lettre, qui avait le tort de généraliser et de mettre en accusation l'armée, prise en général, se terminait par cette dénonciation analytique: J'accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d'avoir été l'ouvrier diabolique de l'erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d'avoir ensuite défendu son œuvre néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables.

Durant les dix-sept jours qui suivirent, je subis de nombreux interrogatoires du commandant du Paty, faisant fonctions d'officier de police judiciaire. Il arrivait toujours le soir, fort tard, accompagné de son greffier, l'archiviste Gribelin; il me dictait des bouts de phrases pris dans la lettre incriminée, faisait passer rapidement sous mes yeux,

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