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Mis à jour: 2 juin 2025
«Mais, lui disait Passajon... car c'était Passajon qui, rencontrant le bonhomme et le voyant sans emploi, lui avait parlé de venir chez Paganetti... Mais puisque je vous répète que c'est sérieux. Nous avons beaucoup d'argent. On paye, on m'a payé, regardez comme je suis flambant.»
Partez vite alors, mon cher garçon, et si vous revenez avec un gros sac, ce que je vous souhaite, occupez-vous avant tout de la bande Paganetti.
«C'est que le Paganetti est connu dans son pays natal. Ce que vaut sa parole est écrit sur la place de Corte, qui attend toujours le monument de Paoli, dans les vastes champs de carottes qu'il a trouvé moyen de planter sur cette île d'Ithaque, au sol dur, dans les portemonnaie flasques et vides de tous ces malheureux curés de village, petits bourgeois, petits nobles, dont il a croqué les maigres épargnes en faisant luire
Même date. Grande nouvelle. Madame Paganetti est venue cette après-midi m'apporter mystérieusement une lettre du gouverneur. Il est
Celui qu'on appelait le gouverneur, Paganetti de son vrai nom, était un petit homme expressif, et gesticulant, fatiguant
«Bompain... Bompain...» appelle le Nabab enthousiasmé. Il n'a plus qu'une peur, c'est que la chose lui échappe; et pour engager Paganetti, qui n'a pas caché ses besoins d'argent, il se hâte d'opérer un premier versement
«Et c'est tout, pas un bruit alentour, excepté les gouttes d'eau s'espaçant sur la pierre, l'exclamation d'un des joueurs qui jure par le sango de seminario, et au-dessous de ma chambre, dans la salle du cabaret, la voix chaude du notre ami, mêlée aux bredouillements de l'illustre Paganetti, qui lui sert d'interprète dans sa conversation avec le non moins illustre Piedigriggio.
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