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Mis à jour: 20 mai 2025


Je ne sais trop pourquoi, il me semblait que cet homme ne vivait pas dans la même prison que moi, mais dans une autre maison, en ville, fort loin; on eût dit qu'il visitait le bagne par hasard, pour apprendre des nouvelles, s'enquérir de moi, en un mot, pour voir comment nous vivions. Il était toujours pressé, comme s'il eût laissé quelqu'un pour un instant et qu'on l'attendit, ou qu'il eût abandonné quelque affaire en suspens. Et pourtant, il ne se hâtait pas. Son regard avait une fixité étrange, avec une légère nuance de hardiesse et d'ironie; il regardait dans le lointain, par-dessus les objets, comme s'il s'efforçait de distinguer quelque chose derrière la personne qui était devant lui. Il paraissait toujours distrait; quelquefois je me demandais allait Pétrof en me quittant. l'attendait-on si impatiemment? Il se rendait d'un pas léger dans une caserne, ou dans la cuisine, et s'asseyait

Pétrof m'avait dit naïvement, quand il m'emmena au spectacle, qu'on me ferait passer devant parce que je donnerais plus d'argent. Les places n'avaient pas de prix fixe; chacun donnait ce qu'il voulait et ce qu'il pouvait. Presque tous déposèrent une pièce de monnaie sur l'assiette quand on fit la quête. Même si l'on m'eût laissé passer devant dans l'espérance que je donnerais plus qu'un autre, n'y avait-il pas l

Retournons vers lui, dit Kitty, en marchant résolument vers Pétrof... Comment allez-vous aujourd'huilui demanda-t-elle. Celui-ci se leva en s'appuyant sur sa canne, et regarda timidement le prince. «C'est ma fille, dit le prince; permettez-moi de faire votre connaissanceLe peintre salua et sourit, découvrant ainsi des dents d'une blancheur étrange.

La princesse n'y voyait aucun inconvénient, et s'y opposait d'autant moins que la femme de Pétrof était une personne très convenable, et qu'un jour la Fürstin, remarquant la beauté de Kitty, en avait fait l'éloge, l'appelant un «ange consolateur». Tout aurait été pour le mieux si la princesse n'avait redouté l'exagération dans laquelle sa fille risquait de tomber.

Cette déclaration m'intéressa extrêmement, mais M ne put me dire pourquoi il avait une semblable opinion sur Pétrof. Chose étrange! pendant plusieurs années, je vis cet homme, je causais avec lui presque tous les jours; il me fut toujours sincèrement dévoué (bien que je n'en devinasse pas la cause), et pendant tout ce temps, quoiqu'il vécût très-sagement et ne fit rien d'extraordinaire, je me convainquis de plus en plus que M avait raison, que c'était peut-être l'homme le plus intrépide et le plus difficile

«Il me semble qu'il y a quelque temps que nous n'avons vu Anna Pavlovna, dit un jour la princesse en parlant de Mme Pétrof. Je l'ai invitée

Et Pétrof disparut; en vérité, nous ne parlions presque jamais autrement. Je me renseignai sur son compte. M crut devoir me prévenir, quand il eut connaissance de cette liaison. Il me dit que beaucoup de forçats avaient excité son horreur dès son arrivée, mais que pas un, pas même Gazine, n'avait produit sur lui une impression aussi épouvantable que ce Pétrof.

C'est Pétrof, un peintre, répondit Kitty en rougissant, et voil

Bonjour! Bonjour! Je ne vous dérange pas? Non. Je voulais vous demander quelque chose sur Napoléon. Je voulais vous demander s'il n'est pas parent de celui qui est venu chez nous en l'année douze. Pétrof était fils de soldat et savait lire et écrire. Parfaitement. Et l'on dit qu'il est président? quel président? de quoi?

Il marmottait deux ou trois exclamations incompréhensibles en s'approchant, il se tut bientôt et se promena machinalement avec moi. J'avais encore le coeur gros de toute cette histoire, et je crus que Pétrof pourrait me l'expliquer. Dites donc, Pétrof, lui demandai-je, les vôtres ne sont pas fâchés contre nous? Qui se fâche? me dit-il comme revenant

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