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Ce passé, du moins, ne le laissons pas mourir dans la mémoire oublieuse des Français de l'an 1865 et des Parisiens de M. Haussmann. Qu'il garde,

Monsieur, dit le cardinal en se tournant vers la reine mère, est un ancien serviteur de Votre Majesté, M. le comte de La Fère. Anne d'Autriche était oublieuse comme une reine dont la vie a été mêlée d'orages et de beaux jours. Elle regarda Mazarin, dont le mauvais sourire lui promettait quelque noirceur; puis elle sollicita d'Athos, par un autre regard, une explication.

La nature, si oublieuse partout ailleurs, semble porter ici, au contraire, l'ineffaçable empreinte de ses premiers maîtres; des ombres amoureuses, des fantômes magnifiques peuplent ces allées silencieuses, le vent murmure les vers de Racine et de Molière, les grands escaliers apparaissent encore Montés et descendus par des gens en parure.

Pendant que je m'affectais pour une femme oublieuse ou rebelle, la situation de l'armée devenait des plus graves. Nous avions livré les postes les plus importants, et le visir s'avançait

Le jeune peintre ne savait pas mentir, il n'osa répondre. Et ce secret, continua le monsieur, le connaissez-vous? M. de Mussidan vous l'a-t-il confié?... Moi, je l'ignore. Pourtant, si je voulais me donner la peine de chercher, si je cherchais bien... Tenez, on croit la police oublieuse, n'est-ce pas?... Eh bien!... on se trompe. Il n'est pas d'institution qui ait une si cruelle mémoire.

Faut-il s'étonner si Angéline n'y put tenir? si l'instant d'après elle pleurait dans ses bras, oublieuse de notre présence et de tout? Ah! lui aussi peut dire que dans sa fille Dieu l'a couronné. Et moi, je comprends que Dieu nous demande tout notre coeur, car je hais terriblement les fractions. Mina. (Mina Darville

Chut! fit la jeune fille en retenant Madame avec une rapidité assez oublieuse de l'étiquette. Madame s'arrêta. Voyez-vous que l'on entend, dit Athénaïs. Comment cela?

«Eh bien, oui, lui dit-elle, je suis jalouse, et si tu le veux absolument, je suis pis que cela, je suis envieuse. Je ne puis voir ma gloire de dix années éclipsée en un instant par une puissance nouvelle qui s'élève et devant laquelle une foule oublieuse et cruelle m'immole sans ménagement et sans regret. Quand tu auras connu les transports du triomphe et les humiliations de la décadence, tu ne seras plus si exigeant et si austère envers toi-même que tu l'es aujourd'hui envers moi. Je suis encore puissante, dis-tu; comblée de vanités, de succès, de richesses, et d'espérances superbes, je vais voir de nouvelles contrées, subjuguer de nouveaux amants, charmer un peuple nouveau. Quand tout cela serait vrai, crois-tu que quelque chose au monde puisse me consoler d'avoir été abandonnée de tous mes amis, chassée de mon trône, et d'y voir monter devant moi une autre idole? Et cette honte, la première de ma vie, la seule dans toute ma carrière, elle m'est infligée sous tes yeux; que dis-je! elle m'est infligée par toi; elle est l'ouvrage de mon amant, du premier homme que j'aie aimé lâchement, éperdument! Tu dis encore que je suis fausse et méchante, que j'ai affecté devant toi une grandeur hypocrite, une générosité menteuse; c'est toi qui l'as voulu ainsi, Anzoleto. J'étais offensée, tu m'as prescrit de paraître tranquille, et je me suis tenue tranquille; j'étais méfiante, tu m'as commandé de te croire sincère, et j'ai cru en toi; j'avais la rage et la mort dans l'âme, tu m'as dit de sourire, et j'ai souri; j'étais furieuse et désespérée, tu m'as ordonné de garder le silence, et je me suis tue. Que pouvais-je faire de plus que de m'imposer un caractère qui n'était pas le mien, et de me parer d'un courage qui m'est impossible? Et quand ce courage m'abandonne, quand ce supplice devient intolérable, quand je deviens folle et que mes tortures devraient briser ton coeur, tu me foules aux pieds, et tu veux m'abandonner mourante dans la fange tu m'as plongée! Anzoleto, vous avez un coeur de bronze, et moi je suis aussi peu de chose que le sable des grèves qui se laisse tourmenter et emporter par le flot rongeur. Ah! gronde-moi, frappe-moi, outrage-moi, puisque c'est le besoin de ta force; mais plains-moi du moins au fond de ton âme; et

Je sais bien, moi! puisque je l'ai vu faire!... Vas-tu donc défendre et protéger l'assassin de ta mère?... serais-tu oublieuse et ingrate

Alors, l'âme des cygnes expirants s'exhalait, oublieuse du bon docteur, en un chant d'immortel espoir, de délivrance et d'amour, vers des Cieux inconnus.