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Mis à jour: 1 juin 2025
S'il ne s'était pas trouvé dans cet état exceptionnel, il se serait certainement exprimé autrement. Maria Nicolaevna, née Kolychkine, était une femme qu'on ne pouvait s'empêcher de remarquer. Ce n'est pas qu'elle fût une beauté incontestée: on distinguait nettement en elle les traces de son origine plébéienne.
Maria Nicolaevna pria Sanine de lui mettre son châle, et resta immobile pendant qu'il enveloppait dans les plis mœlleux du cachemire des épaules vraiment royales.
Polosov la regarda sous les sourcils: Qu'est-ce qui vous met en gaîté aujourd'hui, Maria Nicolaevna? demanda-t-il
Sanine hésitait, s'embrouillait dans ses phrases, tandis que Maria Nicolaevna, tranquillement renversée contre le dossier de son fauteuil, le regardait toujours du même regard clair et attentif. Il se tut enfin. Continuez, continuez, dit-elle, d'un ton encourageant... je vous écoute; j'ai du plaisir
Lorsqu'il devint évident au cours de l'interrogatoire que le jeune homme ne distinguait pas assez clairement la signification des mots «nouveau partage» et «le labour», Sanine sentit la sueur humecter son front. Bien, c'est bien, dit Maria Nicolaevna... Je connais maintenant votre propriété comme vous la connaissez vous-même... Combien me demandez-vous par âme?
Maria Nicolaevna ne s'était pas trompée. Quand ils rentrèrent
D'abord cela ne m'étonne nullement, s'écria Maria Nicolaevna en l'interrompant des préjugés, je n'en ai pas non plus... Je suis moi-même la fille d'un moujik!... Eh bien! non, vous ne m'avez pas épatée! Ce qui m'étonne et me réjouit, c'est de voir un homme qui n'a pas peur d'aimer... Vous l'aimez?... Oui, madame. Elle est très belle?
Naturellement, quand on m'obéit. C'est pourquoi je suis si heureuse avec toi... N'est-ce pas, ma petite crêpe?... Et voici le café. Sur le vaste plateau qu'apporta le garçon se trouvait le programme du spectacle du soir. Maria Nicolaevna s'en empara aussitôt. Un drame! dit-elle avec colère, un drame allemand. Mais si la Fremden-Loge est déj
Maria Nicolaevna retira ses mains, les posa sur la tête du jeune homme et empoigna les cheveux de ses dix doigts. Elle caressait et tournait lentement ces pauvres boucles puis se redressa toute droite, avec un sifflement de serpent triomphant sur les lèvres tandis que ses yeux larges et clairs jusqu'
Le drame dura encore toute une heure, mais Maria Nicolaevna et Sanine au bout d'un moment cessèrent de regarder la scène. Ils recommencèrent
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