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Mis à jour: 15 juillet 2025


Le règne de la paix et de la liberté approche, dit une voix douce. Arvins, étonné, releva la tête; c'était Nafel. Vous ici! s'écria-t-il... Avez-vous donc aussi conspiré contre les oppresseurs?... Non, répondit l'Arménien; ils m'ont condamné aux bêtes uniquement parce que j'adore un dieu tel que vous le désiriez tout

Et nous ne la verrons pas, dit le fils de Norva. Qu'importe? la terre n'est qu'un lieu de passage. Même réformée par la loi du Christ, elle sera seulement l'ombre d'un monde meilleur chacun sera récompensé selon ses oeuvres. Et qui nous ouvre ce monde? demanda Arvins. La mort! répondit Nafel.

Arvins regarda Nafel avec curiosité. Il avait plusieurs fois entendu prononcer ce nom de chrétien avec mépris: c'était, disait-on, la religion des criminels et des misérables; une fable venue de Judée qui avait séduit les derniers du peuple, comme tout ce qui est nouveau. Si ton dieu est bon, dit le fils de Norva, il est donc sans puissance, puisqu'il vous abandonne

La plupart des condamnés se dispersèrent; Arvins et Nafel tombèrent

L'angoisse d'Arvins était horrible; il tremblait d'arriver trop tard. Enfin, le juif qui gardait le pécule de Nafel rentra. Les quatre mille sesterces furent livrés au jeune Celte, qui se dirigea, en courant, vers la demeure de Métella. En passant devant la basilique de Julia, il leva la tête; le clepsydre marquait la quatrième heure! Arvins se sentit froid jusqu'au coeur.

Les condamnés furent amenés; ils étaient près de deux cents. Au premier rang marchaient Nafel et Arvins. Morgan les suivait le front levé et l'oeil tranquille. En passant devant la loge de l'empereur, tous s'inclinèrent en répétant, selon l'usage: César! ceux qui vont mourir te saluent!

Arvins recula de surprise, n'osant en croire ses oreilles. Viens, ajouta Nafel: je l'ai déposé chez un frère de la voie Suburane; nous allons le lui redemander. Le jeune Celte voulut balbutier un remerciement; mais l'Arménien lui imposa silence.

En écoutait ce récit, Arvins fut forcé de reconnaître que le hasard l'avait encore favorisé en le faisant l'esclave du sybarite Corvinus. Cependant Nafel venait d'apprendre la punition

Ainsi, reprit-il après une longue réflexion, ta croyance, Nafel, établit ici-bas une loi de justice et de vérité, et comme toute oeuvre humaine est imparfaite, elle promet une autre vie les iniquités seront réparées, les coupables punis, et les affligés consolés. L

Il se releva couvert de poussière et fou de rage; ses yeux cherchaient une arme dont il pût se servir. Les hérauts le saisirent en riant, le lancèrent hors de la cour et refermèrent la porte. Arvins frappa avec fureur sa tête de ses deux poings, comme s'il eût voulu se punir lui-même de son impuissance. Dans ce moment, une main se posa légèrement sur son épaule. Il se détourna; c'était Nafel.

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