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Un souffle si doux nous venait de la mer que je n'éprouvais plus le besoin de faire le glorieux et parlais simplement.

Je n'éprouvais aucun plaisir

Bête comme une oie, alors? Vous exagérez sensiblement. On ne s'ennuyait pas avec elle. C'est l'essentiel, n'est-ce pas? Il est vrai qu'on ne s'ennuie pas non plus avec une oie quand elle est tendre et ingénieusement farcie par un cuisinier consciencieux. J'en étais, pour ma part, très amoureux, et n'éprouvais

Je n'éprouvais aucun remords en détruisant le pont, car je m'entendais assez en charpente pour savoir qu'un charpentier adroit le rétablirait en une heure de travail de telle sorte qu'il fût plus solide que jamais, en dressant un étai sous l'endroit je l'avais scié.

Cette harangue pendant laquelle on ne m'interrompit pas fut couverte de huées. Bientôt les vociférations et les rugissements recommencèrent; mais je n'éprouvais plus qu'un seul sentiment, celui de l'indignation: transporté de colère, je devins d'une audace presque au-dessus de mes forces. On annonce que les condamnés vont être amenés dans la cour des fers: je vais me poster sur leur passage, au moment ils se présentent

«J'ai écrit mon Goetz de Berlichingen, disait-il, quand j'avais vingt-deux ans, et dix ans plus tard j'étais étonné de la vérité de mes peintures. Je n'avais rien connu par moi-même, rien vu de ce que je peignais, je devais donc posséder par anticipation la connaissance des différentes conditions humaines. En général, avant de connaître le monde extérieur, je n'éprouvais de plaisir qu'

Il supposait que j'étais au fait de cet absurde exercice, Tregellis, comme vous le pensez bien, j'avais tout autre chose dans l'esprit. Je n'éprouvais aucune difficulté

Je passai les jours suivants plus tranquille. J'avais rejeté dans le vague la nécessité d'agir; elle ne me poursuivait plus comme un spectre; je croyais avoir tout le temps de préparer Ellénore. Je voulais être plus doux, plus tendre avec elle, pour conserver au moins des souvenirs d'amitié. Mon trouble était tout différent de celui que j'avais connu jusqu'alors. J'avais imploré le ciel pour qu'il élevât soudain entre Ellénore et moi un obstacle que je ne pusse franchir. Cet obstacle s'était élevé. Je fixais mes regards sur Ellénore comme sur un être que j'allais perdre. L'exigence, qui m'avait paru tant de fois insupportable, ne m'effrayait plus; je m'en sentais affranchi d'avance. J'étais plus libre en lui cédant encore, et je n'éprouvais plus cette révolte intérieure qui jadis me portait sans cesse

Encore... encore... encore!... Un revirement subit s'était opéré en moi... Non seulement, je n'éprouvais plus de remords, mais lorsque M. Georges faiblissait, je savais, par des caresses nouvelles et plus aiguës, ranimer pour un instant ses membres brisés, leur redonner un semblant de forces... Mon baiser avait la vertu atroce et la brûlure vivifiante d'un moxa.

Malgré la scène cruelle qui venait de se passer, ma confiance aveugle dans M. de Lancry ne faiblit pas. M. de Mortagne et madame de Richeville l'accusaient de fautes qu'il m'avait avouées et dont il avait trouvé l'excuse et presque la justification dans son amour pour moi; je l'avais cru, et je n'éprouvais que de l'irritation contre M. de Mortagne et un redoublement de tendresse pour Gontran; je m'accusais avec amertume d'avoir été cause de cette scène si douloureuse pour lui, et je me promettais de la lui faire oublier