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Mis à jour: 7 juillet 2025
«J'ai écrit mon Goetz de Berlichingen, disait-il, quand j'avais vingt-deux ans, et dix ans plus tard j'étais étonné de la vérité de mes peintures. Je n'avais rien connu par moi-même, rien vu de ce que je peignais, je devais donc posséder par anticipation la connaissance des différentes conditions humaines. En général, avant de connaître le monde extérieur, je n'éprouvais de plaisir qu'
À la cour de Berlin, on fermait obstinément l'oreille au beau langage de Wieland, de Klopstock et de Lessing; Gellert lui-même n'avait pu trouver grâce; et quand Gœthe publiait son Gœtz von Berlichingen, le roi faisait pleuvoir le sarcasme sur ce qu'il appelait «une imitation détestable des abominables pièces de Shakespeare.» Mais la jeunesse avait pris autrement les choses. Elle acclamait Shakespeare, introduit par Wieland, comme un génie vraiment germanique. Elle exaltait ses beautés plus qu'on ne le faisait alors en Angleterre. La Messiade de Klopstock avait été pour elle une révélation. L'hexamètre, si naturel aux idiomes germaniques, bien mieux que l'alexandrin emprunté, entraînait dans son rhythme les imaginations; les cœurs s'ouvraient sans effort
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