Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 5 juin 2025
À la cour de Berlin, on fermait obstinément l'oreille au beau langage de Wieland, de Klopstock et de Lessing; Gellert lui-même n'avait pu trouver grâce; et quand Gœthe publiait son Gœtz von Berlichingen, le roi faisait pleuvoir le sarcasme sur ce qu'il appelait «une imitation détestable des abominables pièces de Shakespeare.» Mais la jeunesse avait pris autrement les choses. Elle acclamait Shakespeare, introduit par Wieland, comme un génie vraiment germanique. Elle exaltait ses beautés plus qu'on ne le faisait alors en Angleterre. La Messiade de Klopstock avait été pour elle une révélation. L'hexamètre, si naturel aux idiomes germaniques, bien mieux que l'alexandrin emprunté, entraînait dans son rhythme les imaginations; les cœurs s'ouvraient sans effort
La même continuité dans la pensée, avec les mêmes interruptions dans l'exécution, se voit dans la création de Faust. Gœthe conçoit le plan de sa tragédie en même temps que celui de son Werther et de son Gœtz. En 1771 (il a vingt-cinq ans, lui aussi!), il en lit les premières scènes
Mot du Jour
D'autres à la Recherche