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Ne sachant ni engraisser les bœufs, ni utiliser la laine, ni traire les vaches (le Majorquin déteste le lait et le beurre autant qu'il méprise l'industrie); ne sachant pas faire pousser assez de froment pour oser en manger; ne daignant guère cultiver le mûrier et recueillir la soie; ayant perdu l'art de la menuiserie autrefois très-florissant chez lui et aujourd'hui complétement oublié; n'ayant pas de chevaux (l'Espagne s'empare maternellement de tous les poulains de Majorque pour ses armées, d'où il résulte que le pacifique Majorquin n'est pas si sot que de travailler pour alimenter la cavalerie du royaume); ne jugeant pas nécessaire d'avoir une seule route, un seul sentier praticable dans toute son île, puisque le droit d'exportation est livré au caprice d'un gouvernement qui n'a pas le temps de s'occuper de si peu de chose, le Majorquin végétait et n'avait plus rien

Que de fois j'ai repris la plume, et n'ai pu continuer!... Mais je me sens un peu plus de calme, et je reprends ma lettre... Thérèse était couchée sous le mûrier. Mais que puis-je te dire qui ne soit tout entier renfermé dans ces deux mots: «Je t'aime!...» A ces paroles, tout ce que je voyais me semblait un sourire de l'univers, j'admirais avec les yeux de la reconnaissance le ciel, et il me paraissait s'entr'ouvrir pour nous recevoir. Ah! pourquoi la mort ne vient-elle pas dans un semblable moment? Je l'ai invoquée!... Oui, mes lèvres ont rencontré les lèvres de Thérèse... Les plantes et les fleurs exhalaient en ce moment une odeur plus suave; les airs étaient tout harmonie; les rivages résonnaient au loin, et toutes choses s'embellissaient

«Levez-vous de bonne heure, ne vous laissez pas aller aux douceurs du sommeil. «Soignez le mûrier et le chanvre. «Filez avec zèle la soie et le coton. «La vertu des femmes est dans l'activité et l'économie. «Les voisins feront votre éloge...» Le livre se ferma bientôt. La tendre Lé-ou ne songeait même pas

Nous qui, pour la plupart, n’avions jamais osé fumer (sinon, comme les enfants, quelques racines de mûrier), nous prîmes sur-le-champ en grande considération le nouveau qui faisait si largement les choses et qui,

L'herbe était humide. Je lui montrai un mûrier peu éloigné, le mûrier le plus beau que j'aie jamais vu, élevé, solitaire, touffu. Dans ses rameaux se trouve un nid de chardonnerets. Ah! je voudrais pouvoir, sous l'ombre de ce mûrier, élever un autel. La petite nous avait quittés, et courait ç

Léonard le regarda avec un tel sourire que, tout de suite, Giovanni sentit son coeur allégé et joyeux. En montrant l'étrange forme d'un mûrier nain, le maître expliqua que non seulement chaque arbre, mais encore chaque feuille avait sa forme particulière, unique, comme chaque individu avait son visage.

Dulac est mon plus vieil ami. A Louis-le-Grand, nous étions ensemble en sixième, lui «potache», moi externe libre, je lui achetais chez l'herboriste des feuilles de mûrier pour les vers

Elle n'avait point la fièvre, elle voulait rentrer tout de suite, pour que personne ne pût rire, en la regardant. Et, hâtant le pas de plus en plus, elle cueillait, le long des haies, des verdures dont elle cachait sa nudité. Elle noua sur ses cheveux un rameau de mûrier; elle s'enroula aux bras des liserons, qu'elle attacha

A partir de cette matinée, tous les jours, le convalescent fit une courte promenade dans le jardin. Il dépassa le mûrier, il alla jusqu'au bord de la terrasse, devant le large escalier dont les marches rompues descendaient au parterre. Il s'habituait au grand air, chaque bain de soleil l'épanouissait. Un jeune marronnier, poussé d'une graine tombée, entre deux pierres de la balustrade, crevait la résine de ses bourgeons, déployait ses éventails de feuilles avec moins de vigueur que lui. Même un jour, il avait voulu descendre l'escalier; mais, trahi par ses forces, il s'était assis sur une marche, parmi des pariétaires grandies dans les fentes des dalles. En bas,

Ce tombeau est aujourd'hui seul en possession des hommages qu'a longtemps partagés avec lui le mûrier de Shakspeare. Vers le milieu du dernier siècle, un M. Castrell, riche ecclésiastique, devint propriétaire de Newplace. Cette habitation, demeurée quelque temps dans la famille Nash, avait depuis passé dans plusieurs mains, et la maison avait été rebâtie, mais le mûrier restait sur pied, objet de la vénération des curieux. M. Castrell, ennuyé des visites qu'il lui attirait, le fit couper, dans l'accès d'une brutalité sauvage que ne se permettrait peut-être pas l'indifférence, mais dont se targue quelquefois cet orgueil furieux de liberté et de propriété qui se croirait compromis s'il s'asservissait