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Paris, 15 mars 1864 Que diable voulez-vous que je vous dise? Il n'y a point de nouvelles musicales qui vaillent la peine de vous être envoyées. On a joué dernièrement un opéra de Boulanger, le Docteur Magnus. On va donner un opéra, Lara..., tatouille de M... (je ne me rappelle plus son nom....),

Je suis donc étranger aux attentats commis sur la partition de Weber autant que peuvent l'être MM. les rédacteurs des gazettes musicales du Bas-Rhin, et M. Celliez, et M. Tyczkiewickz lui-même.

Après le grand air de Bazile, on regretta sans cesse davantage la grâce naïve et quelquefois expressive de Paisiello. Enfin, ennuyés des choses communes qui commencent le second acte, choqués du manque total d'expression, les spectateurs firent baisser la toile. En cela, le public de Rome, si fier de ses connaissances musicales, fit un acte de hauteur qui se trouva aussi, comme il arrive souvent, un acte de sottise. Le lendemain la pièce alla aux nues; l'on voulut bien s'apercevoir que si Rossini n'avait pas les mérites de Paisiello, il n'avait pas aussi la langueur de son style, défaut cruel qui gâte souvent les ouvrages, si semblables d'ailleurs, de Paisiello et du Guide. Depuis vingt ou trente ans que l'ancien maître a écrit, le public romain s'étant mis

En résumé, l'auteur de la Straniera, inhabile aux grandes combinaisons musicales, peu versé dans la science harmonique,

Madame la grande-duchesse veut que je lui lise Hamlet un de ces soirs, mais je n'en aurais pas trop la force maintenant. On m'a donné un dîner de cent cinquante couverts le jour de ma fête (11 décembre), toutes les têtes musicales de Pétersbourg étaient réunies. Vous pensez, avec effroi, aux toasts auxquels il m'a fallu répondre. Il y a encore bien des choses que je vous raconterais volontiers, si je n'étais pas si exténué; mais il est neuf heures et je n'ai pas l'habitude d'être hors de mon lit

Par son testament détaillé, après avoir assuré l'existence de sa famille, il laissa toute sa fortune aux œuvres musicales. Chaque institution eut sa part: les «Concerts symphoniques russes», sa maison d'édition, le fonds des droits de compositeur, le prix Glinka, fondé par lui, le concours de composition de musique de chambre et, enfin, une somme permanente pour le secours aux musiciens nécessiteux. Pour administrer tous ces capitaux et les œuvres musicales fondées par lui, il indiqua trois personnes: moi, Glazounov et Liadov, avec l'obligation de choisir nos remplaçants. Les capitaux laissés par lui furent si importants qu'avec le seul revenu on pouvait assurer

Ce je ne sais quoi de dédaigneux et de sauvage qu'on devine dans tout ce qu'elle écrit, madame Judith Gautier le porte au fond de son âme. Elle vit volontiers toute dans le cortège de ses rêves, et il est vrai qu'aucune cour ne pourrait lui faire une suite aussi magnifique. Elle a le sens de tous les arts. Elle est profondément musicienne. Personne ne connut mieux qu'elle l'oubli des heures, dans le monde indéterminé des idées musicales. Elle a écrit sur Wagner un petit livre qui témoigne de sa longue familiarité avec ce grand génie. Elle a le goût et le sentiment de la peinture. Les murs de son salon sont couverts d'animaux bizarres peints par elle, dans la manière des kakémonos japonais, et qui trahissent

Sur Noé, je disais en 1877: «Après la Jolie Fille de Perth on lui proposa de terminer ou de refaire un opéra de M. de Saint-Georges, Noé, qu'Halévy avait laissé inachevé. Le poème lui plut; certaines situations en étaient très musicales et bien faites pour séduire un compositeur. Mais il renonça bientôt

J'y sentais des exagérations harmoniques, le décousu des récitatifs, le manque de chants aux endroits ils devaient se trouver, le manque de développement ou les longueurs de forme, l'insuffisance de l'élément contra-pointique; en un mot, j'avais parfaitement conscience que ma technique de composition de jadis était au-dessous de mes idées musicales et de la beauté du sujet.

Le salon de Barbaja était rempli de célébrités musicales au moment il reçut le premier envoi de son prisonnier. On se mit sur-le-champ au piano, on déchiffra le nouveau chef-d'oeuvre, et on conclut que Rossini n'était pas un homme, et que, semblable